Que faire contre le moustique-tigre ?
La lutte anti-vectorielle regroupe l’ensemble des moyens permettant de prévenir et de limiter leur prolifération. C’est une compétence partagée entre l’ARS et les communes. L’ARS assure la surveillance grâce à des pièges pondoirs et à l’analyse des signalements de particuliers. Elle intervient également lors de nouvelles détections ou autour de cas humains de dengue, chikungunya ou Zika. De leur côté, les maires, garants de l’hygiène et de la salubrité sur leur territoire, doivent mettre en œuvre toutes les mesures utiles pour réduire la présence de moustiques, notamment par la suppression ou le traitement des gîtes larvaires.
Le rôle clé des élus dans la prévention
L’implication des élus locaux est déterminante pour limiter l’expansion du moustique-tigre. Ils peuvent encourager les habitants à utiliser le portail national de signalement des moustiques afin de développer la participation citoyenne. La promotion des bons gestes est tout aussi cruciale : de mai à octobre, supprimer régulièrement les eaux stagnantes constitue le moyen le plus simple et le plus efficace d’éviter la multiplication des larves. La problématique doit également être intégrée dans les projets d’aménagement urbain, en privilégiant des solutions qui empêchent ou limitent la stagnation de l’eau, par exemple en renforçant les pentes, en choisissant des terrasses carrelées plutôt que sur plots ou en mettant hors d’eau certains dispositifs. Lorsque la présence d’eau ne peut être évitée, d’autres moyens existent, comme l’installation de moustiquaires, le curage régulier des sites ou encore l’introduction de prédateurs naturels dans les mares et plans d’eau.
Des ressources pour accompagner l’action locale
Pour soutenir cette mobilisation, l’ARS Grand Est met à disposition des informations et des outils pratiques (voir les liens utiles en bas de page).
