Lutte anti-vectorielle en Grand Est : publication du nouveau marché public pour la période 2024/2027

Actualité
Publication du Marché public  lutte anti vectorielle (LAV) 2024-2027 pour la régon Grand Est

Le marché public de l’ARS Grand Est pour la mise en œuvre des missions de lutte anti-vectorielle prend fin en mars 2024. Un nouveau marché public régional pour la période 2024-2027 vient d’être publié.
Seuls les opérateurs habilités par l’ARS à l’issue de la procédure d’habilitation en novembre 2023 ont la possibilité de candidater au marché.

La répétition des épidémies d’arboviroses dans les DROM-COM (dengue, chikungunya), l’apparition de nouvelles arboviroses au niveau mondial (virus Zika) et la présence d’insectes vecteurs de maladies en métropole montrent qu’il est essentiel de mettre en place un système efficient de prévention des maladies vectorielles fondé sur l’adhésion de tous les acteurs en place.
Ce risque devrait s'intensifier avec le changement climatique.

 

Lutte anti-vectorielle : quelles missions seront confiées aux opérateurs retenus ?

Ce marché public vise à confier les missions de surveillance entomologique du moustique tigre, d’intervention autour des nouvelles détections et de traitement autour des lieux fréquentés par les cas humains de maladies transmises par les moustiques à des opérateurs habilités.

Dans le cadre de ce marché, les opérateurs auront pour missions de mettre en place et de suivre un réseau de pièges pondoirs permettant de détecter la présence du moustique tigre, de traiter les signalements des particuliers et de réaliser des interventions ciblées en vue de ralentir la progression de son implantation. Les opérateurs interviendront également autour des cas humains de dengue, de chikungunya et de Zika afin d’éviter tout départ d’épidémie.

Le marché public est découpé en 10 lots géographiques départementaux couvrant l’ensemble de la région Grand Est.

Qui peut répondre à ce Marché public ?

Seuls les 8 opérateurs habilités par l’ARS Grand Est à l’issue de la procédure d’habilitation qui s’est déroulée en novembre 2023 ont la possibilité de candidater au marché public.

7 opérateurs (ALTOPICTUS, Brigade Verte du Haut-Rhin, EID Rhône-Alpes, FREDON Grand Est, LDAR, SDDEA, Syndicat de lutte contre les moustiques du Bas-Rhin) ) sont habilités sur l’ensemble de la région pour l’ensemble des missions, à savoir :

  • la réalisation des missions de surveillance et de prospection entomologique comprenant :
    - l’élaboration du programme de surveillance et sa mise en œuvre,
    - les prospections entomologiques autour des nouvelles zones d’implantation ainsi que des lieux fréquentés par les cas humains,
  • la réalisation des missions de traitements anti-vectoriels comprenant :
    - l’intervention de lutte autour des nouvelles zones d’implantation identifiées,
    - les traitements et travaux autour des lieux fréquentés par les cas humains.

1 opérateur (Rentokil) est habilité sur l’ensemble de la région pour les missions de traitements anti-vectoriels comprenant l’intervention de lutte autour des nouvelles zones d’implantation identifiées, et les traitements et travaux autour des lieux fréquentés par les cas humains.

Pllateforme Marchés Publics

www.marches-publics.gouv.fr/entreprise

Le marché est publié sous la référence 2023-28_LAV

La clôture, initialement prévue le vendredi 26 janvier 2024, est décalée au vendredi 2 février à 10H00.

L'implantation du Moustique tigre en Grand Est

A l’heure actuelle, quatre départements sont colonisés par le moustique tigre en région Grand Est :

  • le Bas-Rhin (2015),
  • le Haut-Rhin (2016),
  • la Meurthe-et-Moselle (2021),
  • la Moselle (2023).

En 2023 :

  • 44 nouvelles communes ont été colonisées par le moustique tigre en région Grand Est portant le nombre total de communes colonisées à 92 (61 dans la Bas-Rhin dont 31 au niveau de l’Eurométropole de Strasbourg, 27 dans le Haut-Rhin, 3 en Meurthe-et-Moselle et une seule en Moselle).
  • 20 cas de malades atteints d’une maladie transmise par le moustique tigre ont nécessité la mise en œuvre d’enquêtes de terrain (contre 3 personnes en 2022).
  • 16 opérations de démoustication ont été menées afin d’empêcher tout départ d’épidémie.