Campagne de vaccination dans les collèges contre le Papillomavirus Humain (HPV) et les infections invasives à méningocoque ACWY | Grand public

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Depuis 2023, la campagne de vaccination contre les infections à papillomavirus humains en milieu scolaire vise à protéger les adolescents et notamment tous les élèves entrant en classe de 5ème. Elle s'accompagne depuis la rentrée 2025 de la vaccination contre les infections invasives à méningocoque ACWY.

Contexte de la campagne

À la suite de l’annonce présidentielle du 28 février 2023, une campagne de vaccination HPV a été lancée à l’échelle nationale au sein des collèges en septembre 2023. Elle est renouvelée depuis à chaque rentrée. 

Lors de la 1ère année de campagne, près de 9 000 élèves en classe de cinquième ont été vaccinés dans le Grand Est et c’est plus de 6 000 collégiens la seconde année.

L’ARS Grand Est poursuit à la rentrée de septembre 2025 sa collaboration avec les acteurs départementaux de la vaccination, l’Éducation Nationale et l’Assurance Maladie et les professionnels de santé de ville pour proposer la vaccination en milieu scolaire à tous les élèves de 5ème des collèges publics ou privés sous contrat et volontaires.

Par ailleurs, depuis janvier 2025, la campagne est élargie aux établissements sociaux et médico-sociaux scolarisant des jeunes âgés de 11 à 14 ans.

 

Les infections à Papillomavirus humains (HPV) 

Les infections à papillomavirus (HPV) peuvent évoluer vers des cancers dont le plus fréquent est le cancer du col de l’utérus. En France, près de 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués chaque année et environ 1 000 femmes en décèdent. En tout, 6 400 cancers sont liés chaque année aux virus HPV, dont un sur quatre chez les hommes.

Les infections à Papillomavirus humains (HPV) sont très fréquentes et se transmettent lors des contacts sexuels. Environ 8 personnes sur 10 sont exposées à ces virus au cours de leur vie. Dans 60% des cas, l’infection a lieu au début de la vie sexuelle. Les préservatifs n'apportent qu'une protection partielle vis à vis de l'infection.

Près de deux cents types de papillomavirus (HPV) sont connus chez l’Homme. Parmi eux, une vingtaine, dits « à haut risque oncogène », sont associés à des cancers affectant le col de l’utérus, le vagin, la vulve, la verge, l’anus et de la sphère ORL.

Le vaccin contre les papillomavirus a été introduit dans le calendrier vaccinal en France pour les jeunes filles en 2006, puis pour les jeunes garçons en 2021. Il est recommandé de 11 à 14 ans, selon un schéma à deux doses espacées de 5 mois, avec un rattrapage possible jusqu’à 19 ans. Il est également recommandé dans certaines pathologies chroniques et/ou immunodépression ainsi que pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes jusqu’à 26 ans.

En région Grand Est, 61.2% des jeunes filles de 15 ans ont bénéficié d’au moins une dose de vaccin, et 50.3% des jeunes filles de 16 ans bénéficient d’un schéma complet deux doses à 16 ans. La couverture vaccinale HPV chez les jeunes garçons est de 38.5% pour une dose à 15 ans, et 25.7% concernant un schéma vaccinal complet à 16 ans.

Les infections invasives à méningocoques

Les infections invasives à méningocoques ACWY (méningites), sont des infections graves pouvant laisser des séquelles et sont parfois mortelles. On recense, 500 à 600 cas d’infection en France chaque année et 60 décès/an soit 10 %. Elles touchent particulièrement les adolescents et les jeunes adultes.

En France, on observe une augmentation importante de ces infections invasives à méningocoques depuis quelques années. La vaccination contre les méningocoques ACWY est désormais obligatoire chez tous les nourrissons nés depuis le 1er janvier 2025 et est recommandée chez les jeunes de 11 à 14 ans. Elle induit une protection efficace et prolongée contre ces méningites.

La campagne nationale de vaccination contre les HPV et les méningocoques ACWY concerne tous les collèges publics et les collèges privés sous contrat volontaires ainsi que les établissements sociaux et médico-sociaux scolarisant des jeunes entre 11 et 14 ans.  

Des équipes mobiles sous la responsabilité des centres de vaccination départementaux habilités par l’ARS ou conventionnés, et composées de professionnels de santé (médecins, infirmiers, sages-femmes, etc.) se déplacent au sein des collèges pour réaliser gratuitement cette vaccination. L’équipe de vaccination comprend un responsable médical qui peut être un médecin ou une sage-femme. 

Concernant les établissement sociaux et médicaux-sociaux, la vaccination est effectuée soit par les professionnels de santé internes à la structure, soit par des professionnels extérieurs (inclus dans les équipes mobiles des centres de vaccination ou sollicitation de médecins et autres professionnels de santé habilités dans le cadre de cette campagne, notamment libéraux)

Liste des centres de vaccination par département intervenant en milieu scolaire et en ESMS
DépartementsCentres de vaccination
Ardennes - 08Centre Hospitalier Intercommunal Nord Ardennes
Aube – 10Centre Hospitalier de Troyes
Marne – 51Conseil départemental de la Marne
Haute-Marne - 52Union de caisses de sécurité sociale-Centre de médecine préventive de Chaumont
Meurthe-et-Moselle - 54
  • Centre Hospitalier Saint Charles de Toul
  • Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nancy
  • Union de caisses de sécurité sociale - Centre de médecine préventive de Longwy
Meuse - 55
  • Centre hospitalier de Bar-le-Duc
  • Centre hospitalier de Verdun   
Moselle - 57     Centre d’examen de Santé de la Caisse primaire d’assurance maladie de Moselle (CPAM) de Metz
Bas-Rhin- 67Collectivité Européenne d’Alsace
Haut-Rhin – 68Collectivité Européenne d’Alsace
Vosges - 88
  • Union de caisses de sécurité sociale-Centre de médecine préventive d'Epinal
  • Centre Hospitalier Saint Charles de Toul

Selon le schéma organisationnel arrêté au niveau local, la vaccination HPV complète se fait sur une ou deux années scolaires et débutera dans tous les cas en classe de cinquième avec l’administration de la première dose ; la deuxième dose pourra être administrée soit la même année scolaire soit en classe de quatrième. L’intervalle entre les deux doses de vaccins HPV devra être compris entre 5 et 13 mois. En établissements et services médico-sociaux (ESMS) , l’organisation mise en place devra permettre de réaliser le schéma vaccinal complet à deux doses contre les HPV de Gardasil 9® sur une ou deux années.

La vaccination contre les infections invasives à MenACWY, qui nécessite une dose unique, peut être réalisée au cours de l’une ou l’autre de ces deux années. La co-administration des deux vaccinations (méningocoques ACWY et HPV) est possible lors d’une même séance de vaccination.

La vaccination contre les HPV et les infections invasives à méningocoques ACWY étant des vaccinations recommandées, l’autorisation parentale des deux parents est indispensable.  Un lien dématérialisé permettant la complétude des autorisations parentales est fourni aux parents par le collège. Il reste cependant possible de fournir les autorisations sous format papier aux parents d’élèves ne disposant pas d’un accès internet.

Autorisations parentales en ligne

En collège, ces autorisations parentales signées seront recueillies de manière dématérialisée par les centres de vaccination. Un lien dématérialisé permettant de compléter le formulaire d’autorisations parentales est communiqué aux parents. 

La vaccination dans les collèges est l'occasion de contrôler le statut vaccinal général de votre enfant. Aussi, les équipes qui se rendront dans les établissements scolaires pourront, en fonction de l'organisation de chaque centre de vaccination, si vous l'autorisez, réaliser gratuitement la mise à jour vaccinale de votre enfant (hormis dans les 2 départements alsaciens), selon les recommandations en vigueur, pour d'autres vaccins (Rougeole Oreillons Rubéole (ROR), Diphtérie Tétanos Coqueluche Poliomyélite (DTCaP) , Hépatite B). Ce formulaire permet d'indiquer également votre autorisation ou votre refus pour ces autres vaccinations.

Autorisations parentales en version imprimable


Foire aux questions

Faut-il organiser des déplacements dans un centre de vaccination avec les élèves ?

Non, les vaccinations sont réalisées directement au sein des collèges par des équipes mobiles provenant des centres de vaccination habilités ou conventionnés par l’ARS.

Est-ce que les collèges privés sont concernés par la campagne ?

Les collèges privés volontaires sous contrat avec l’Etat sont concernés par cette campagne nationale de vaccination. Une intervention de promotion de la vaccination a minima est souhaitable. À noter que l’Education nationale n’a aucune autorité sur les collèges privés hors contrats.

À quel niveau se fait la planification des activités de vaccination ?

La planification se fait entre les structures désignées par l’ARS pour vacciner (centres de vaccination, autres structures, …) et l’établissement concerné.

Est-ce que les élèves des collèges agricoles sont concernés ? 

Les collèges agricoles reçoivent les élèves à partir de la classe de 4ème. Ils ne sont donc pas concernés par la campagne nationale de vaccination au collège qui concerne les élèves de 5ème.

Est-ce que les élèves de 5ème ayant déjà reçu une 1ère dose hors collège et des élèves souhaitant recevoir leur 1ère dose lors du second passage des centres de vaccination pourront être vaccinés ?

Il est tout à fait possible de se faire vacciner seulement à l’une des interventions des centres de vaccination au collège pour compléter le schéma vaccinal de 2 doses ou bien pour le débuter. 

Quelle est l’organisation des locaux de vaccination au sein des établissements ?

Les établissements scolaires sont sollicités en amont par les centres de vaccination pour la préparation logistique (accueil, salles, planning) de la vaccination les jours de passage des équipes mobiles 

Est-ce qu’il faut également vacciner les frères et sœurs étant dans l’établissement s’ils ne sont pas en classe de 5ème ? 

Ce n’est pas prévu dans le cadre de cette intervention. En revanche, les familles peuvent tout à fait solliciter leur professionnel de santé de proximité (pédiatre, médecin généraliste, sage-femme) pour les questions concernant l’éligibilité de leur enfant, et son statut vaccinal.

Les carnets de santé ou de vaccination doivent obligatoirement être apportés par les adolescents le jour de la séance de vaccination et vérifiés par le professionnel de santé vaccinateur au moment de la vaccination.

Faut-il l’accord des deux parents pour la vaccination de leur enfant contre les HPV ? Ne peut-on considérer qu’il s’agit d’un acte usuel ?

L’article 372-2 du code civil, qui permet de présumer vis-à-vis du tiers de bonne foi de l’accord tacite du 2ème parent, ne donne pas de définition d’un acte usuel. La jurisprudence quant à elle s’est prononcée sur les seules vaccinations obligatoires, pour considérer, par opposition aux vaccinations non obligatoires, qu’elles sont des actes usuels. Selon une analyse concordante de la Direction des affaires juridiques du ministère chargé de la santé et de la Chancellerie, une vaccination non-obligatoire ne relève pas, en principe, d’un acte usuel de l'autorité parentale et requiert l’accord des deux titulaires de l’autorité parentale.

Afin d’assouplir cette condition du consentement explicite des 2 parents, le formulaire d’autorisation parentale prévoit l’hypothèse de l’empêchement matériel de signer le formulaire pour l’un des parents. Le formulaire permet ainsi au parent signataire de certifier de l’accord de l’autre parent, sous sa responsabilité, et en rappelant sa responsabilité pénale en cas de fausse déclaration et d’usage de faux. Enfin, s’il existe un seul responsable légal de l’enfant, alors une seule signature suffit.

Le carnet de vaccination est-il suffisant comme support pour la vaccination HPV ou faut-il exiger le carnet de santé ?

Le carnet de santé de l’enfant présente l’avantage de disposer, en plus des vaccins réalisés, du parcours de santé de l’enfant et de ses antécédents médicaux : il constitue donc un outil plus complet que le carnet de vaccinations. Il appartient au prescripteur d’évaluer si les indications portées dans le carnet de vaccination sont suffisantes. En cas de doute et en l’absence des parents, il convient d’orienter l’enfant vers son médecin traitant.

Comment est réalisée la vérification préalable des autorisations parentales et du carnet de vaccination ou de santé ? 

Il est prévu que les équipes des centres de vaccination recueillent les autorisations des parents de manière dématérialisée. En cas de fracture numérique, une version papier sera proposée aux parents.

Les carnets de santé ou de vaccination doivent obligatoirement être apportés par les adolescents le jour de la séance de vaccination et vérifiés par le professionnel de santé vaccinateur au moment de la vaccination.

Une consultation pré-vaccinale est-elle prévue avec questionnaire préalable ?

En collège, il est préférable de rester dans le droit commun dans lequel aucune consultation pré-vaccinale n’est effectuée. Les données médicales se trouvent dans le carnet de santé (maladies chroniques, réactions allergiques, immunodépression, troubles de la coagulation). Pour ces raisons, l’élève qui n’aura pas son carnet de santé ou de vaccination le jour prévu de la vaccination ne pourra pas être vacciné. La présence d’un médecin au sein de l’équipe pourra, par ailleurs, aider dans des situations particulières.

En revanche, en ESMS, la séance de vaccination comprendra la consultation du carnet de santé et un entretien pré-vaccinal. Dans le cadre de cet entretien, certains jeunes pourront être accompagnés par leurs parents, d’un représentant légal ou par un professionnel de l’accompagnement. 

Peut-on faire un schéma vaccinal une seule dose HPV ?

L’autorisation de mise sur le marché (AMM) du vaccin Gardasil 9® est de deux doses. C’est ce schéma qui a démontré son efficacité à moyen terme, notamment dans les pays où la couverture vaccinale est élevée. Tous les pays industrialisés vaccinent avec un schéma deux doses actuellement. Aucun dépôt d’AMM européenne, à court terme, n’est prévu pour un schéma une dose.

Pourquoi le vaccin contre le HPV est proposé aux hommes ?

Le cancer du col de l'utérus est le cancer associé au HPV le plus fréquent dans le monde. La majorité des recherches sur le HPV étaient donc axées sur la prévention du cancer du col de l'utérus. Cependant, on en sait aujourd'hui beaucoup plus sur les autres cancers associés au HPV qui touchent les hommes, comme les cancers de l’anus, du pénis, de la tête et du cou, ainsi que les verrues génitales. Le vaccin contre le papillomavirus peut prévenir les infections à papillomavirus qui conduisent à ces cancers chez les hommes. Un essai clinique majeur du vaccin Gardasil 9® chez des hommes âgés de 16 à 26 ans a montré que le vaccin prévenait plus de 85 % des infections anogénitales persistantes et des lésions génitales externes (principalement des verrues génitales) dues aux types de HPV ciblés par ce vaccin, chez les participants qui n’étaient pas déjà infectés par ces types de HPV. La vaccination des hommes réduit la circulation de l’HPV et augmente également la protection contre le HPV grâce à l'immunité collective.

Faut-il recommencer le schéma vaccinal lorsqu’une première dose a été administrée plusieurs années auparavant ?

Non, il n’y a pas de justification à reprendre un schéma vaccinal à zéro dans cette situation. Il suffit d’administrer la ou les doses manquantes. Si la première dose a été administrée avant l’âge de 15 ans, il suffit d’administrer une deuxième dose.

Est-ce qu’il faut également vacciner les frères et sœurs n’étant pas dans l’établissement ?

Ce n’est pas prévu dans le cadre de cette intervention.

De nombreux types de papillomavirus peuvent infecter les personnes, mais le vaccin utilisé ne protège que contre neuf d'entre eux. Existe-t-il un risque de cancer par le papillomavirus même si je suis vacciné ?

Il existe 40 types de HPV connus qui peuvent infecter les personnes et potentiellement causer des maladies telles que les cancers. Bien que le vaccin Gardasil 9® protège contre les types de HPV qui provoquent le plus souvent des maladies graves, des types de HPV plus rares non couverts par le vaccin peuvent toujours provoquer des complications ultérieures.

Les personnels de l’éducation nationale sont mobilisés pour les actions d’information en direction des parents et des élèves, faciliter le recueil des autorisations parentales et faire le lien avec les professionnels de santé qui interviennent pour la campagne de vaccination.

La surveillance post-vaccinale peut être assurée avec l’aide d’un ou plusieurs personnels de l’éducation nationale dans le respect des responsabilités respectives de l’équipe mobile (surveillance médicale) et de l’équipe éducative du collège. Par ailleurs, la présence d’un interlocuteur identifié au sein de l’établissement scolaire (notamment du personnel de santé scolaire) permet de faciliter l’intervention pour le centre de vaccination.

Quels sont les effets secondaires possibles et connus de ces vaccins ?

Leurs effets indésirables sont communs à tous les vaccins injectables :

  • Douleur lors de d’injection, qui est plus fréquente qu’avec d’autres vaccins ;
  • Réaction au site d’injection : rougeur, gonflement ;
  • Des malaises peu fréquents ont également été rapportés chez les enfants ou les adolescents

En outre, des réactions allergiques plus poussées peuvent apparaître (éruption cutanée, difficultés respiratoires). Les équipes mobiles de vaccination sont formées aux conduites à tenir en cas de réaction allergique, et disposent du matériel médical adapté à ce type de situation.

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, plus de 270 millions de doses du vaccin ont été distribuées à ce jour dans le monde entier, et de nombreux pays surveillent la sécurité du vaccin après son homologation. Les études ont montré que le vaccin Gardasil 9® est généralement bien toléré chez les adolescents, filles et garçons, ainsi que chez les femmes et les hommes.

Il n’y a aucun élément permettant à ce jour d’associer l’administration du vaccin à l’émergence de maladies chroniques. Des travaux épidémiologiques ont permis de comparer la survenue de maladies diverses entre plus d’un million de filles vaccinées et un million de filles non vaccinées contre le virus HPV. Les résultats de plusieurs dizaines d’études sont rassurants et de nombreuses preuves relatives à la sécurité de ce vaccin ont été accumulées au cours des décennies passées.

 

Comment sera assuré le suivi des effets indésirables ?

Concernant la pharmacovigilance, la traçabilité individuelle sera assurée comme habituellement par les informations portées dans le carnet de santé de l’enfant (numéro du lot en particulier). Les centres de vaccination enregistrent également ces informations dans leur propre registre comme habituellement.

Au plan national, l’Agence Nationale de la Sécurité du Médicament, (en lien avec son réseau de Centres Régionaux de Pharmacovigilance), procèdera à une surveillance renforcée des effets indésirables éventuels. 

Les familles peuvent également déclarer elles-mêmes en ligne toute survenue d’événement indésirable à la suite de cette vaccination via le portail dédié du site du Ministère de la Santé.

Quelles seront les ressources d’information mises à disposition ?

Le dispositif de communication est proposé par l’Institut national du cancer (INCa), en lien avec les services de communication du Ministère de la Santé et de l’Education Nationale

Un numéro vert sera-t-il disponible pour les parents ?

Non. L’éducation nationale procèdera à l’information des élèves et des parents. Les parents seront orientés également vers le site de l’INCa, le site de Santé publique France « Vaccination Info service » et les professionnels de santé libéraux de proximité.

Quelles sont les modalités de prise en charge des vaccins pour les centres de vaccination ?

Le vaccin contre les HPV et celui contre les infections invasives à méningcoques ACWY administrés dans le cadre de la campagne, en collège et en ESMS, sont remboursés à 100 % par l’Assurance maladie aux centres de vaccination. Les autres vaccins sont pris en charge dans le cadre des procédures habituelles, le ticket modérateur restant est pris en charge par l’ARS

Les affiliés de la MSA pourront-ils bénéficier du dispositif ?

La CNAM prendra en charge les vaccins pour les affiliés MSA et s’arrangera ensuite avec les MSA selon des règles de répartition inter-régimes.

Les personnes sans droit ouvert à la sécurité sociale pourront-elles être prises en charge ?

Les centres de vaccination vaccinent déjà les personnes sans droits. Comme les personnes n’ont pas de numéro d’assurés, ni de bénéficiaires de l’AME, le coût de la vaccination sera pris en charge, en totalité, par l’ARS.

Quelles sont les modalités de prise en charge des vaccins lorsque la vaccination est réalisée par des professionnels libéraux ?

Ce sont les règles de remboursement de droit commun qui s’appliquent si la vaccination est faite en ville (65% Assurance Maladie, 35% mutuelles).

Comme pour toute vaccination, le professionnel de santé vaccinateur renseignera le carnet de santé/vaccination de l’élève avec le type de vaccin, le numéro de lot et la date de la vaccination.

Professionnels de santé et parents des collégiens concernés ont la possibilité d'intégrer et de suivre les vaccinations de leur enfant dans l'onglet "vaccination" de la plateforme Mon espace santé.

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