Une progression rapide dans le département
Détecté pour la première fois à Porte du Ried et Wickerschwihr en 2016, le moustique tigre (Aedes albopictus) colonise aujourd’hui 53 communes haut-rhinoises, dont 26 nouvelles en 2024. Si cela ne représente que 14 % des communes, plus de la moitié de la population du département vit déjà dans une zone colonisée.
Les élus, acteurs clés de la lutte
Le Code de la santé publique confie aux maires la mission de prévenir la prolifération des moustiques vecteurs. Cela comprend :
- l’information de la population sur les bons gestes,
- le repérage et le traitement des gîtes larvaires en zone publique,
- la désignation d’un référent communal pour coordonner les actions avec l’ARS,
- l’intégration d’un volet « lutte anti-vectorielle » au plan communal de sauvegarde.
Supprimer l’eau stagnante : le geste essentiel
80 % des gîtes larvaires se trouvent dans les jardins et propriétés privées. Pots, coupelles, récupérateurs d’eau, gouttières… Il suffit de vider, couvrir ou entretenir chaque semaine tout contenant d’eau pour limiter la reproduction du moustique. Les communes doivent relayer largement ce message simple : pas d’eau stagnante, pas de moustiques.
Intervenir vite en cas de risque sanitaire
Lorsqu’un cas suspect ou confirmé de dengue, chikungunya ou Zika est signalé, l’ARS Grand Est réalise une enquête épidémiologique et, si nécessaire, un traitement insecticide ciblé pour éliminer les moustiques potentiellement infectés. La réactivité des élus est alors essentielle pour éviter toute propagation.
Mobilisation et coordination
En 2025, l’ARS Grand Est et la Brigade Verte poursuivent leur accompagnement auprès des communes haut-rhinoises. La lutte sera d’autant plus efficace qu’elle s’appuiera sur la mobilisation des collectivités, la vigilance citoyenne et une action concertée sur l’espace public comme privé.
L’ARS met gratuitement à disposition un site qui vous accompagne pas à pas : Faire face au moustique tigre en Alsace - Moustique tigre, comment agir ? (cf. liens utiles).
