Les actions et programmes soutenus par l’ARS en Grand Est
L'ARS a lancé, depuis 2015, plusieurs études et campagnes d'information et de sensibilisation auprès du grand public et des professionnels de santé.
Le 25 mai, l’ARS participera à la Première journée de sensibilisation aux maladies vectorielles transmises par les tiques organisée par les CRMVT
Kiosque de la Pépinière de NANCY
Horaires : 11h-18h - Entrée libre & gratuiteWEBCONFERENCE : accédez au replay
Epidémiologie de la borréliose de Lyme en France / Parcours de soins après une piqûre de tique, rôles des CRMVT / Témoignages de patientsVidéo : Tiques & vous : tout savoir sur les tiques et la maladie de Lyme
Dr Élisabeth Baux, infectiologue au CHRU de Nancy et coordinatrice du centre de référence des maladies vectorielles à tiques du Grand Est.
Depuis 2018, la prévention des piqûres de tiques fait partie des sujets d’attention du Plan Régional Santé Environnement Grand Est, qui se concrétise par :
- Le soutien au programme Ci-tique et sa déclinaison dans les Contrats Locaux de Santé (CLS), qui vise notamment à :
- Faire progresser les connaissances scientifiques sur l’écologie des tiques et permettre le développement de nouveaux outils de prévention des maladies transmises par les tiques ;
- Impliquer les citoyens dans la recherche de façon à résoudre un problème de société ;
- Mettre en place une collection d’échantillons et de données associées unique en France, accessible à tous les chercheurs : une tiquothèque.
- La mise en place d’actions d’information grand public (webinaires) : Rencontre santé en ligne "Prévenir la piqûre de tique et la maladie de Lyme" - Mutualité Française Grand Est (mutualite.fr)
- Le soutien à la recherche INRAe avec une participation au projet de cartographie du risque infectieux liés aux tiques basé sur l’analyse de tiques piqueuses collectées en Grand Est.
- La participation de l’ARS au projet interdisciplinaire de sciences participatives IdEx "Impacts des modifications socio-écologiques sur les maladies à tiques et leurs représentations professionnelles et sociales", mené par l’université de Strasbourg et lauréat de l’appel à projets Initiatives d’Excellence (IdEx) Université & Cité de 2021 - Présentation, enjeux et protocole de recherche du projet IdEx Tiques | Oscahr (unistra.fr)
- L’animation d’un groupe d’échange interprofessionnel sur les tiques et la prévention des maladies vectorielles depuis octobre 2022 dans une logique « une seule santé »
- Le soutien à l’étude observationnelle PREMATIQ réalisée auprès d’une centaine d’officines réparties sur toute la région et qui s’intéresse aux pratiques des pharmaciens d’officine dans le cadre de la prévention des maladies vectorielles à tiques :
Prévenir plutôt que guérir : la population en Grand Est mieux informée que le reste de la population française
En France, la borréliose de Lyme est, selon Santé publique France,la maladie transmise par les tiques la plus fréquente. En évitant de se faire piquer, on évite de contracter cette maladie. En cas d’exposition à risque, c'est-à-dire d’activité en extérieur, il est conseillé de porter des vêtements couvrants et de préférence de couleur claire. Après l’exposition, l’inspection du corps permet de repérer et de retirer rapidement une tique, s’il y a eu une piqûre. En effet, la probabilité de transmission de la maladie est corrélée à la durée d'attachement de la tique.
Actualité SpF : Borréliose de Lyme et prévention des piqûres de tiques : où en est-on en France ?
Borréliose de Lyme (santepubliquefrance.fr)
Études et enquêtes SpF Grand Est
Évolution des connaissances, comportements et perceptions à l'égard de la Borréliose de Lyme et des piqûres de tiques dans la région Grand Est
En 2021, on estime que près de 47 000 cas ont été diagnostiqués en médecine générale, soit une incidence à 71 cas pour 100 000 habitants en France et que 663 cas ont été hospitalisés en France. La région Grand Est est l’une des régions où le taux d’incidence en médecine générale est le plus élevé (>100 cas/100 000 habitants) tout comme le taux d’hospitalisation (> 2 cas/100 000).
Par ailleurs, la population du Grand Est se dit mieux informée et déclare plus fréquemment utiliser les moyens de protections recommandés contre les piqures de tiques que le reste de la population française, selon les données du Baromètre de Santé publique France France, même si des améliorations peuvent être réalisées pour renforcer la sensibilisation auprès de certaines populations spécifiques.
Des centres spécialisés de prise en charge de la maladie sur tout le Grand Est
Pour assurer une prise en charge spécialisée des patients atteints de maladies vectorielles à tiques (MVT), le plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmissibles par les tiques prévoit l'identification de centres spécialisés de recours adaptés et gradués selon la complexité des situations
- 6 centres de compétences (CC MVT) identifiés
Le CC MVT est porté par un établissement de santé qui regroupe des compétences pluridisciplinaires, notamment infectiologue, neurologue, rhumatologue, dermatologue, interniste, spécialiste de la douleur, microbiologiste... Il permet l’accueil et la prise en charge des patients (ex : créneaux de consultation dédiés, créneaux d’hospitalisation de jour ou de semaine...).
Ces six centres sont le CHRU de Reims (51), le CH de Saint-Dizier (52), le CHRU de Nancy (54), les HUS de Strasbourg (67), les Hôpitaux Civils de Colmar (68) et le GHRMSA (68).
- 5 centres interrégionaux de références (CR MVT) labellisés par le Ministère de la Santé
Les 5 CR MVT organisent et mettent en œuvre la recherche clinique, la formation et apportent leur expertise aux CC MVT de leur territoire. Ils organisent la prise en charge des cas très complexes.
Pour le Grand Est, c’est le CHRU de Strasbourg associé au CHRU de Nancy.
