Pour les prises en charge urgentes
Lorsque survient un événement psycho-traumatisant, l’intervention rapide de médecins psychiatres, de psychologues et d’infirmiers préalablement formés et intégrés aux SAMU – Centre 15, doit garantir une prise en charge immédiate et post-immédiate satisfaisante des victimes et permettre d’éviter l’installation des troubles psychiques post-traumatique.
Les Cellules d’Urgence Médico-Psychologique (CUMP) sont formées pour intervenir immédiatement après l’évènement. Ces équipes pluridisciplinaires sont activées principalement via le SAMU – Centre 15 pour prendre en charge les situations d’urgence et sont spécialisées dans l’accompagnement psychologique précoce.
Pour les prises en charge des traumatismes de plus d'un mois
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Le Centre Régional du Psychotraumatisme (CRP) Grand EstSpécialisé dans la prise en charge du trouble du stress post-traumatique, le Centre régional de psychotraumatisme et ses antennes sont des centres de consultation de jour, rattachés à des établissements hospitaliers. Missions du centre et de ses antennes :
Localisation :
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Ressources utiles aux professionnels du soin (site du Centre national de ressources et de résilience - CN2R)Pour le repérage, l'orientation et l'accompagnement des personnes à l'épreuve de stress post-traumatique. Exemples :
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FormationVous former au psychotraumatisme |
Un évènement potentiellement traumatisant confronte une personne – victime ou témoin – à la mort, à une menace de mort ou à une blessure grave. Il peut s’agir de catastrophes naturelles, de violences (physiques, sexuelles, conjugales), d’accidents (domestiques, routiers, industriels, technologiques), d’attentats, de conflits armés ou encore de maltraitances durant l’enfance. La diversité de ces situations impose une vigilance accrue de la part des professionnels de santé et des établissements.
Symptômes
La réaction à un évènement traumatique est propre à chaque individu. Une majorité de personnes (2 sur 3) ne présente pas de trouble stress post-traumatique après un événement potentiellement traumatique.
Dans le mois suivant, certaines personnes peuvent développer un trouble du stress aigu (environ 50%). D’autres, parfois bien plus tard, présentent un trouble du stress post-traumatique (TSPT) persistant, nécessitant une prise en charge adaptée et spécialisée (environ 30%).
Son diagnostic, reconnu dans le DSM 5 et la CIM 11, est défini par des critères spécifiques évoluant pendant plus d’un mois après la survenue de l’évènement.
Le trouble du stress post-traumatique (TSPT) altère le fonctionnement social, familial et professionnel des individus qu’il atteint, les plongeant, à bien des égards, dans des difficultés souvent handicapantes. Leur qualité de vie, ainsi que celle de leur entourage, s’en trouve largement diminuée avec des conséquences dévastatrices sur le plan individuel : stress, chute de l’estime personnelle, développement d’une mentalité de résignation, etc.
Différence entre psychotraumatisme et trouble de stress post-traumatique (TSPT)
Psychotraumatisme : une notion large
Le psychotraumatisme désigne l’ensemble des conséquences psychologiques et émotionnelles provoquées par un événement traumatique (violence, accident, catastrophe, etc.). Il s’agit d’un terme générique qui inclut différentes formes de souffrance psychique, immédiates ou différées, survenant après un choc traumatique. Le psychotraumatisme peut se manifester par divers symptômes : anxiété, troubles du sommeil, irritabilité, hypervigilance, reviviscences, etc.
Trouble de stress post-traumatique (TSPT) : un diagnostic précis
Le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est un diagnostic médical spécifique. Il s’agit d’une pathologie psychiatrique qui survient lorsqu’un individu développe, à distance de l’événement (plus d’un mois), des symptômes caractéristiques : reviviscences, évitement, altérations de l’humeur, hypervigilance, retentissement fonctionnel. Le TSPT ne concerne qu’une partie des personnes exposées à un psychotraumatisme.
Pour le Centre Régional de Psychotraumatisme
L’ARS Grand Est finance et s’assure de la mise en place du réseau régional de prise en charge du psychotraumatisme, pour garantir à chaque professionnel de santé et à chaque victime une orientation rapide et des soins adaptés.
Pour les cellules d’urgence médico-psychologique (CUMP)
Une CUMP est adossée au SAMU dans chaque département. L’ARS est autorité de tutelle : elle désigne les psychiatres coordonnateurs régionaux, valide et finance la mise en place des équipes départementales et s'assure de la couverture territoriale complète, avec des CUMP renforcées dans les zones à risque






