Dans une commune, le maire :
- fait appliquer la réglementation nationale et départementale sur le territoire communal pour laquelle il reste juridiquement compétent ;
- met en oeuvre les mesures de prévention et de gestion sur les zones qui relèvent de sa compétence ;
- veille à intégrer les mesures de prévention dans les actions de ses services (urbanisme, etc.) et de ses prestataires (marchés publics, etc.) ;
- peut nommer un ou plusieurs référent(s). Afin que la lutte contre ces espèces soit menée durablement et soit efficace, il est important de pérenniser le rôle de référent au sein de la commune. Le Président de l'EPCI peut également nommer un ou plusieurs référents territoriaux.
Il n’existe aucun moyen de se débarrasser définitivement des processionnaires du chêne et du pin qui sont des espèces indigènes présentant un intérêt pour la biodiversité.
Dans tous les cas, la gestion des chenilles processionnaires est une affaire de professionnels : il est donc fortement recommandé pour toute intervention sur un arbre infesté de faire intervenir soit des agents communaux préalablement formés et dotés d’équipements adaptés, soit une société spécialisée ou un professionnel formé.
Le référent territorial ou de structure Espèces à enjeux pour la santé humaine (EESH)
Vous pouvez désigner un référent territorial ou de structure.
Le référent est un élu local et/ou un agent territorial ayant plusieurs rôles de médiation dans la lutte contre l’ambroisie.
Il a pour rôle de :
Repérer la présence d’ambroisie ;
Participer à leur surveillance ;
Informer les personnes concernées des mesures à mettre en place pour prévenir de son apparition ou pour lutter contre sa prolifération en application de l’arrêté préfectoral mentionné à l’article R. 1338-4 ;
Veiller et participer à la mise en œuvre de ces mesures.
Vous ou le référent chenilles processionnaires pouvez vous appuyer sur le coordinateur départemental et sur des relais locaux connaissant la problématique comme des agriculteurs, des associations de personnes allergiques, des particuliers, etc.
Les outils et ressources pour organiser la lutte dans votre collectivité
| Outils | Lien d'accès |
|---|---|
| Aide à l’élaboration d’un plan local d’action contre les chenilles processionnaires du pin et du chêne | |
| Les clés pour gérer la processionnaire du chêne et du pin en toute sécurité (Office Français de la Biodiversité) |
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| Boîte à outils / Centre de ressources (Site de l'observatoire des chenilles processionnaires) | |
| Recueil des méthodes de lutte (Site de l'Observatoire des chenilles processionnaires) | |
| Les calosomes : des auxiliaires de lutte contre les chenilles |
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| Equipements de protection individuelle (EPI) (Site de l'observatoire des chenilles processionnaires) |
|
| Retours d'expérience |
|
| Outils | Lien d'accès |
|---|---|
| Centre de ressources, boite à outils | |
| Lettre d’information « type » à adresser aux personnes concernées par la présence de chenilles processionnaires sur leur terrain (Site de l'Observatoire des chenilles processionnaires) | |
| Article « type » sur les chenilles processionnaires pour communiquer (ex : dans les bulletins communaux, newsletters, etc.). (Site de l'Observatoire des chenilles processionnaires) | |
| Journée des chenilles processionnaires : des actions de sensibilisation ou de formation aux processionnaires sont régulièrement organisées, notamment à l’occasion de la journée des chenilles processionnaires qui a lieu chaque année autour du 18 mai. |
Les chenilles processionnaires du chêne et du pin sont les formes larvaires de deux types différents de lépidoptères, Thaumethopœa processionea pour la Processionnaire du chêne et Thaumethopœa pityocampa pour la Processionnaire du pin. Espèces indigènes en France, elles se nourrissent respectivement de feuilles de chênes ou d’aiguilles de pin et vivent en colonie sur ces arbres.
En région Grand Est, c’est la processionnaire du chêne qui est la principale espèce proliférative, urticante d’avril à juillet. Elle reste sur le chêne pendant tout son cycle de développement. La Processionnaire du chêne est présente dans tous les départements du Grand Est, les départements de l’Aube et de la Marne étant les moins concernés.
La processionnaire du pin remontant du Sud, est présente dans notre région dans les départements de l’Aube, la Marne et la Haute-Marne. Elle est très urticante sur la période allant de novembre à mars, notamment lors que ses chenilles quittent le nid pour s’enfouir sous terre (processions au sol).
Savoir comment les reconnaître, les zones d'infestation en Grand Est et les risques pour la santé
Consultez le plan Plan de lutte contre les espèces à enjeux pour la santé humaine en Grand Est.






