Vaccination Covid-19 : liste des centres de vaccination
- Parce qu'il est indispensable d’être à jour dans ses vaccinations tout au long de sa vie pour être protégé efficacement et durablement.
- Parce que dès les premiers mois et les premières années de la vie, nous sommes exposés à de multiples maladies desquelles la vaccination nous protège.
- Parce que les changements de comportement liés à l'adolescence et à l’âge adulte (sexualité, profession, vie en groupe) génèrent des risques nouveaux (hépatite B, infection par les papillomavirus humains, etc.).
- Parce que nous pouvons tous être concernés. Ainsi, les adolescents et jeunes adultes sont souvent touchés dans l’épidémie de rougeole qui sévit en France actuellement. Cette maladie, considérée à tort comme bénigne, peut être grave. Il n’est pas trop tard pour se faire vacciner et en finir avec la rougeole ! Si vous êtes nés à compter de 1980, vérifiez vos vaccinations.
- Parce que nous sommes tous au contact de personnes fragiles : femmes enceintes, personnes âgées, personnes souffrant de pathologies chroniques, nourrissons. Certaines maladies, comme la coqueluche, la rubéole, ou encore la grippe saisonnière, sont préoccupantes quand elles touchent ces personnes fragiles.
- Parce que son bénéfice est double : la vaccination permet de se protéger mais aussi de protéger les autres, notamment les personnes les plus fragiles de son entourage.
A ce titre, l’atteinte d’un taux de couverture vaccinale élevé constitue un véritable enjeu de santé publique.
En complément de la vaccination : les gestes barrière
L’adoption de certains gestes, appelés « mesures barrière » est fondamentale pour limiter la transmission de la maladie.
Les mesures barrière, bien comprises et appliquées, diminuent la circulation des virus de la grippe durant toute la saison hivernale. Elles diminuent aussi la circulation des autres virus de l’hiver, d’où leur intérêt.
En matière de vaccination, l’acteur principal et incontournable sera toujours le médecin traitant. Vous pouvez également demander conseil à votre infirmier, votre pharmacien ou votre sage-femme.
Mais il existe en complément de nombreuses structures jouant un rôle important, comme la Protection Maternelle et Infantile (PMI), les Services Communaux d’Hygiène et de Santé (SCHS), les Centres de Vaccinations Publiques,…
Pour la région Grand Est, vous trouverez dans l'annuaire ci-dessous les coordonnées des structures publiques qui complètent l’offre de vaccination assurée par les médecins :
- les centres et lieux de vaccination qui assurent gratuitement les vaccinations pour les vaccins obligatoires et certains vaccins recommandés.
- Les services universitaires de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS) qui vaccinent gratuitement les étudiants.
- les centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) des infections par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), les hépatites virales et les infections sexuellement transmissibles (IST).
- les centres de vaccination pour les voyageurs (prestations payantes).
Consultez l’annuaire des sites publics de vaccination en Grand Est :
En Grand Est, les acteurs de la vaccination et l’ARS se mobilisent pour mettre en place des actions innovantes ou des expérimentations :
« MesVaccins.net » est une plate-forme permettant de gérer ses vaccinations en bénéficiant de l'expertise de professionnels de santé.
Le service Santé Social (SUMPPS) de l’Université de Lorraine, avec le soutien de l’ARS Grand Est, a mis en place une interface « Mesvaccins.net » accessible directement depuis son logiciel Calcium.
La direction du numérique de l’Université de Lorraine a développé un outil efficace dont l’utilisation est maintenant déployée dans le réseau des SUMPPS, utilisateurs de Calcium au niveau national. Ainsi, ce sont désormais 4 universités qui utilisent « Mesvaccins.net » en interface avec leur logiciel habituel : l’Université de Lorraine, l’Université Grenoble Alpes (COMUE), l’Università di Corsica Pasquale Paoli et l'Université de Limoges.
Concrètement, pour les étudiants de ces universités, un carnet de vaccination électronique est créé sur simple demande en ligne ou en se rendant dans les différents sites du SUMPPS. Ce carnet contient automatiquement l’ensemble des données vaccinales connues par le SUMPPS.
Ce sont donc plus de 120 000 étudiants qui peuvent consulter leur carnet de vaccination en ligne, recevoir des recommandations établies par des professionnels de santé, et faciliter la mise à jour de leur vaccination.
Il existe désormais un outil accessible à tous les étudiants, gratuit et adapté aux usages actuels : et si vous en profitiez ?
L’amélioration de la couverture vaccinale des enfants constitue une priorité de santé publique régionale et nationale. Depuis de nombreuses années, dans la Meuse, une vaccination a lieu en milieu scolaire. La transférabilité de cette action a été testée dans les Vosges pendant deux ans et ce sont maintenant plusieurs territoires qui bénéficient de cette action.
Le programme consiste à proposer, en accord avec les parents, une vérification du statut vaccinal des enfants et une information sur les vaccinations à faire, eu égard aux recommandations. Les parents peuvent alors décider de se rendre chez leur médecin traitant ou de bénéficier, pour leur enfant, d’une vaccination au sein de l’établissement scolaire.
Il est possible de rattraper tous les vaccins non à jour chez les élèves : Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite, Coqueluche (DTPC) ; Rougeole, Oreillons, Rubéole (ROR) ; Méningite contre le méningocoque C.
Depuis 2019-2020, dans le cadre du projet HPV, il est proposé de réaliser les vaccinations Hépatite B et Papillomavirus humain dans leur totalité (c'est-à-dire 2 injections) alors que précédemment, seule une vaccination en cas de schéma vaccinal incomplet pour ces deux vaccins était proposée.
Cette action s’inscrit en complémentarité de celle menée par les médecins libéraux. Ainsi, le centre de vaccination ne se substitue pas au médecin traitant de l’enfant, qui reste le pivot de la prise en charge de la santé des enfants. L’action vise les enfants de 5ème, soit un an après l’âge habituel du rappel et tout au long de cette démarche, il est rappelé aux parents qu’ils peuvent solliciter leur médecin traitant.
A ce jour, les territoires concernés sont la Meuse dans sa totalité, les territoires vosgiens de Bruyères, St Dié des Vosges Rambervillers, et le territoire de Toul en Meurthe et Moselle.
En avril 2019, les régions Grand Est et Guyane ont été choisies par le Ministère de la santé pour mener une expérimentation visant à améliorer les pratiques des professionnels et des établissements de santé afin d’améliorer la couverture vaccinale contre le Papillomavirus humain (HPV) chez les jeunes filles de 11 à 14 ans.
Transmises par voie sexuelle (IST), les infections à HPV sont responsables de nombreux cancers : non seulement du cancer du col de l’utérus mais aussi d’autres cancers (cancers ORL, cancers de la marge anale) qui touchent tant les femmes que les hommes. Les lésions précancéreuses, lorsqu’elles sont dépistées, peuvent être traitées mais avec des conséquences importantes (comme par exemple un risque majoré de fausses couches).
La vaccination HPV est actuellement recommandée pour tous les adolescents, filles et garçons, de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible jusqu’à 19 ans. Elle est également recommandée dans certaines pathologies chroniques et/ou immunodépression ainsi que pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes jusqu’à 26 ans.
En région Grand Est, la couverture vaccinale contre le papillomavirus est insuffisante, puisque seulement 29,1% des jeunes filles de 16 ans ont reçu les 2 doses nécessaires pour une vaccination efficace. Il existe des disparités entre départements car si cette proportion atteint presque 40% en Meurthe et Moselle, elle n’est que de 20,9% dans le Haut-Rhin et de 25,3% dans le Bas-Rhin.
Une expérimentation menée en région Grand Est durant 3 ans
Dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité Sociale (LFSS), la région Grand Est a été retenue par le Ministère de la Santé pour mener une expérimentation visant à améliorer la couverture vaccinale contre les infections à HPV (Décret du 5 juillet 2019).
Cette expérimentation, d’une durée de 3 ans, consiste à organiser des actions de formation des professionnels habilités à vacciner et des campagnes de vaccination. Dans un premier temps, les territoires ciblés sont situés dans les départements de Meurthe-et-Moselle, Meuse, Vosges, Bas-Rhin et Haut-Rhin.
Outre des formations proposées aux professionnels, deux stratégies de facilitation sont testées :
- d’une part, le rattrapage vaccinal en milieu scolaire
- et, d’autre part, l’envoi d’un courrier aux parents des jeunes filles non vaccinées, les incitant à faire vacciner leur enfant.
Les interventions se déploieront de façon échelonnée sur 3 ans.
Rougeole
Depuis fin 2019, le virus de la rougeole circule activement en Grand Est, particulièrement dans le Bas-Rhin. La vaccination est la seule protection individuelle et collective contre la rougeole.
Grippe
Chaque année, la campagne nationale de vaccination contre la grippe saisonnière a lieu entre octobre et janvier. Plus de 10 millions de personnes sont invitées par l'Assurance Maladie à se faire vacciner dont les professionnels de santé, afin de protéger indirectement leurs patients en raison du risque majoré de contracter la grippe.
La vaccination est la meilleure façon de se protéger de la grippe et de ses complications.
Qui vacciner ?
La vaccination contre la grippe est fortement recommandée :
1. pour les personnes les plus fragiles et particulièrement à risque de complications
- les personnes de 65 ans et plus,
- les personnes adultes ou enfants à partir de l’âge de 6 mois, qui présentent une maladie chronique,
- les femmes enceintes (quel que soit le trimestre de la grossesse),
- les personnes présentant une obésité (avec un indice de masse corporelle supérieur ou égal à 40kg/m2),
- les personnes séjournant dans un établissement de soins de suite ainsi que dans un établissement médico-social d'hébergement quel que soit leur âge,
2. pour les personnes en contact avec des personnes fragiles
- l'entourage des nourrissons de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque de grippe grave (ex : prématurés, cardiopathie congénitale…),
- l'entourage des personnes immunodéprimées
- les professionnels de santé et tous les professionnels en contact régulier et prolongé avec des personnes à risque de grippe sévère.
- pour le personnel navigant des bateaux de croisière et des avions et personnel de l'industrie des voyages accompagnant les groupes de voyageurs (guides).
Concrètement, comment se protéger?
L'arrivée de l'épidémie de grippe est imprévisible ; il est recommandé de se faire vacciner chaque année au début de l'automne, avant la circulation active des virus grippaux. Il faut compter environ 15 jours entre le moment de la vaccination et le moment où l'on est protégé contre la grippe saisonnière.
En plus de la vaccination, la prévention par les gestes barrières
Il existe des gestes d’hygiène à mettre en pratique contre les virus de l’hiver, notamment la grippe :
- éternuer dans le pli de son coude (plutôt que dans ses mains) ;
- se laver fréquemment les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro alcoolique ;
- utiliser un mouchoir à usage unique ;
- porter un masque jetable quand on présente un syndrome grippal, en particulier au contact des personnes fragiles (enfants, personnes âgées, femmes enceintes…).
La vaccination : chez votre médecin, votre infirmier, votre sage-femme ou votre pharmacien
Si vous faites partie des personnes pour lesquelles la vaccination grippe est recommandée, vous allez recevoir un bon de l’assurance maladie ou pouvez demander à un professionnel de santé de vous l’éditer. Ce bon vous permettra de retirer gratuitement le vaccin en officine.
Vous pouvez alors choisir de vous faire vacciner directement par votre infirmer ou votre pharmacien ou de vous rendre chez votre médecin ou votre sage-femme.
Pour en savoir plus :
Hépatite A
En dehors des voyageurs, il existe une indication de vaccination contre l’hépatite A pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
Le vaccin protège efficacement et peut même stopper la maladie en cas d’infection très récente. Si vous êtes concerné, pour vous protéger, faites-vous vacciner !
Qu’est-ce que l’hépatite A ?
L’hépatite A est une maladie infectieuse virale s’attaquant au foie. Le virus est différent de celui de l’hépatite B ou de l’hépatite C. Il est essentiellement présent dans les selles.
L’hépatite A peut se transmettre de manière indirecte par la consommation d’eau ou d’aliments consommés crus contaminés (crudités, coquillages, par exemple), notamment lors de voyages dans des pays où l’hygiène et l’eau peuvent être contaminés. Mais la contamination peut aussi se faire lors de rapports sexuels avec des contacts bouche-anus.
Cette infection est-elle grave ?
Les formes bénignes ou passant inaperçues sont fréquentes chez les enfants (jaunisses).
La proportion de formes symptomatiques augmente avec l’âge : nausées, vomissements, douleurs abdominales, ictère (jaunisse) dans plus de 70 % des cas chez l’adulte. Une convalescence de plusieurs semaines avec grande fatigue n’est pas rare. La guérison est ensuite complète, il n’existe pas de forme chronique, et elle confère une immunité pour le reste de la vie.
Les formes sévères ou hépatites fulminantes sont exceptionnelles mais extrêmement graves et nécessitent une greffe du foie.
Information pour les professionnels de santé : l’hépatite A fait partie des Maladies à Déclaration Obligatoire. Pour signaler un cas, consultez la rubrique « Alerter, signaler, déclarer ».
Vaccination des voyageurs
En tant que voyageur, vous pouvez être exposé à des risques sanitaires spécifiques, propres au pays que vous envisagez de visiter et au type de séjour que vous prévoyez.
Des centres de vaccination pour les voyageurs peuvent vous informer sur les comportements de prévention à mettre en place et les vaccinations nécessaires (prestations payantes).
Consultez l’annuaire des sites publics de vaccination en Grand Est :

Les personnes immunodéprimées et/ou atteintes de maladie chronique font partie des personnes à risque d’infections sévères. Pourtant les études montrent que peu sont à jour dans leurs vaccinations, alors même qu’il existe des vaccins qui peuvent les protéger.
L'ARS propose une campagne de promotion de la vaccination à destination des professionnels de santé et des personnes concernées.
Vaccination contre la grippe, contre le pneumocoque, quelles recommandations et quelles contre-indications,... ? Quand, pour qui, comment… ?
Il existe des recommandations spécifiques pour les personnes immunodéprimées ou atteintes de maladies chroniques, mais aussi pour leur entourage. Ces recommandations ne sont pas toujours connues.
Une communication pour les patients concernés mais aussi pour leur entourage :
- une affiche (1 version Hiver / 1 version Eté) pour interpeller les patients et amener un questionnement sur la vaccination en période hivernale, plus à risque pour les personnes fragiles que sont les personnes immunodéprimées et malades chroniques, mais également durant la période estivale où la vaccination doit se poursuivre.
Vaccination immunodéprimé-Affiche Hiver (pdf, 432.9 Ko) Vaccination immunodéprimé-Affiche Eté (pdf, 455.51 Ko) Parce que le terme même « immunodépression » n'est pas aisé à comprendre et ne permet pas toujours aux patients de se sentir concernés, un panel de pathologies, non exhaustives, sont présentes sur l’affiche pour permettre à chacun de se questionner et de se demander si, finalement, lui ou son entourage ne sont pas à risque.
- un dépliant à destination du grand public permet de reprendre, en termes simples, les grandes lignes des recommandations vaccinales pour le patient mais aussi pour son entourage. Il peut être remis par le professionnel de santé lors d'une consultation.
Vaccination immunodéprimé-Dépliant Grand public (pdf, 1.41 Mo) - des visuels pour les réseaux sociaux
Vaccination immunodéprimés-Visuels réseaux sociaux 2020 (zip, 1.23 Mo)
Vaccination du nourrisson et obligation vaccinale
Depuis le 1er janvier 2018, la loi rend obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans, 8 vaccins en plus des 3 qui l’étaient déjà. Ces 8 vaccins ne sont pas nouveaux puisqu’ils étaient déjà recommandés pour tous les enfants.
Qui est concerné par cette nouvelle mesure ?
Tous les enfants nés à compter du 1er janvier 2018.
La vaccination contre ces 11 maladies conditionne l’entrée et le maintien en collectivité (crèches, écoles, centres de loisirs, …).
Seul un motif médical peut justifier de ne pas être vacciné, et donc seule une contre-indication médicale peut permettre d’entrer en crèche ou à l’école sans être vacciné.
Quels sont les vaccins obligatoires ?
Les vaccins qui sont obligatoires sont ceux qui les protègent des maladies suivantes :
- L’extension de l’obligation vaccinale pour les 0-2 ans : un réel enjeu de santé publique
- La vaccination au cours de la vie : Nourrissons et enfants (de la naissance à 13 ans)
- Téléchargez le calendrier simplifié des vaccinations
Vaccination de la femme enceinte
Vous êtes enceinte ?
Pour vous protéger et protéger votre bébé, faites le point sur les vaccinations rougeole, oreillons, rubéole, coqueluche et grippe avec votre médecin ou votre sage-femme.
Il est également important de faire un point sur les vaccination de votre entourage et du bébé à venir.
En savoir plus : Site Vaccination Info Service : grossesse et projet de grossesse
"La meilleure protection, c’est la vaccination !" tel est le slogan de la Semaine Européenne de la Vaccination qui a lieu chaque année au mois d’avril.
Elle est organisée sous l’impulsion de Santé publique France avec l’implication des professionnels de santé et de nombreuses structures : Ordres et URPS (médecins, pharmaciens, infirmiers et sages-femmes), centres de vaccination, centres de protection maternelle et infantile, établissements de santé, organismes d’Assurance maladie, mutuelles, collectivités territoriales et locales, autres services de l’État, associations.
En savoir plus : la Semaine Européenne de la Vaccination , mobilisons nous !