" Les instances de démocratie sanitaire sont maintenant installées. Les 5 conseils territoriaux de santé même s’ils n’ont pas élu leurs présidents, viennent de se réunir. Ils complètent à l’échelon du territoire la démocratie sanitaire. Conduire le dialogue et la concertation avec l'ARS, les conseils départementaux, les communautés de communes ou d’agglomérations est nécessaire. Il est capital de maintenir les dynamiques existantes dans les territoires, de veiller au parcours de la personne hospitalisée ou prise en charge en établissement médico-social de manière efficace et au plus près de son domicile. Les CTS ont donc un rôle essentiel dans l’avis qu’ils porteront sur les projets territoriaux développés par l’Agence.
La Conférence Régionale de Santé et de l’Autonomie (CRSA) sera très à l’écoute des territoires. Plusieurs fois par an, je souhaite travailler avec les présidents des conseils territoriaux de santé et le bureau de la CRSA pour échanger sur leurs vécus et nous mettrons à leur disposition des moyens pour organiser dans leur territoire des débats publics sur des thèmes qu’ils souhaitent mettre en avant, afin de faire émerger des propositions qui pourront être portées auprès des pouvoirs publics.
La CRSA, elle, ne va pas chômer tout au long de cette année. Nous devrons rendre un avis dès juin sur les orientations stratégiques à 10 ans et sur le Projet Régional de Santé (PRS) à 5 ans pour la fin de l’année. Le directeur général a proposé de nous associer à la construction du PRS en intégrant nos membres aux 18 groupes de travail qu’il a mis en place pour son élaboration. Sa construction est articulée sur la base des parcours des personnes et sur les blocs organisationnels. Nous nous félicitons de cette sollicitation.
Nous veillerons à ce que les constats faits dans les évaluations des anciens PRS de nos régions soient pris en compte en particulier sur la coordination des actions des professionnels, sur la prévention et l’éducation à la santé nécessaire pour retarder le recours aux soins et sur le respect du droit des usagers qu’ils soient hospitalisés ou en établissements médico-sociaux.
La santé est notre bien le plus cher, gageons que les propositions que nous porterons pour la préserver à travers l’organisation et la prise en charge des personnes, saura trouver une oreille bien attentive. "
Hubert Attenont,
Président de la CRSA Grand Est
