La vaccination par âges
Les vaccins de 0 à 10 ans
Les * indiquent les vaccins obligatoires (voir également l'encadré "Vaccins obligatoires" en bas de paragraphe)
Âge | Vaccins |
|---|---|
| 1 mois | Tuberculose (BCG) |
| 2 mois | Gastro entérite à rotavirus (1ère dose) |
| 2, 4 et 11 mois (3 injections) | |
| 3 mois |
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| 4 mois | Gastro entérite à rotavirus (3ème dose pour vaccin Rota teq) |
| 5 mois | Méningites et septicémies à méningocoques vaccination B* : 2ème dose |
| 6 mois | |
| 12 mois |
|
| 16-18 mois | Rougeole*, Oreillons*, Rubéole* (ROR) : 2ème injection |
| A partir de 2 ans | Grippe saisonnière |
| 6 ans |
|
Bronchiolites et infections respiratoires : immunisation par anticorps monoclonaux du nourrisson si la vaccination n’a pas été réalisée pendant la grossesse chez la femme enceinte
Vaccins obligatoires
Quelles sont les nouvelles vaccinations obligatoires mises en œuvre depuis le 1er janvier 2025 ?
Elles concernent la vaccination contre les infections à méningocoque B, qui était auparavant recommandée et la vaccination contre les méningocoques ACWY (en lieu et place du méningocoque C). Un nourrisson ayant reçu une 1ère dose de vaccin contre le méningocoque C en 2024 qui doit compléter sa vaccination avec une 2ème dose en 2025, doit être vacciné avec un vaccin contre les méningocoques ACWY en 2025.
Par ailleurs, la vaccination contre les méningocoques de types ACWY est recommandée chez les adolescents âgés de 11 à 14 ans, indépendamment de leur statut vaccinal.
Quelles sont les autres vaccins obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans ?
Pour rappel, depuis le 1er janvier 2018, la loi rend obligatoires, pour les enfants de moins de 2 ans, 11 vaccins (la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l’infection à Haemophilus influenzae b, l’hépatite B, le méningocoque, le pneumocoque, la rougeole, les oreillons et la rubéole).
La vaccination contre ces 11 maladies conditionne l’entrée et le maintien en collectivité (crèches, écoles, centres de loisirs, etc.).
Seul un motif médical peut justifier de ne pas être vacciné, et donc seule une contre-indication médicale peut permettre d’entrer en crèche ou à l’école sans être vacciné.
| Vaccins recommandés | Description |
|---|---|
| Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite | Rappel entre 11 et 13 ans |
| Coqueluche | Rappel entre 11 et 13 ans |
| Grippe saisonnière | La vaccination est essentielle pour protéger les personnes à risque d'une forme grave voire mortelle. |
| COVID-19 | Toute personne souhaitant se faire vacciner, même si elle ne fait pas partie de la cible prioritaire, peut recevoir une injection contre le Covid-19. |
Méningites et septicémies à méningocoque (vaccination info service) Les infections invasives à méningocoque (page ARS) | Vaccination entre 11 et 14 ans. Dans le cadre du rattrapage vaccinal, la vaccination ACWY est recommandée entre 15 et 24 ans avec une dose.possible jusqu’à 24 ans inclus. |
| Pour tous les jeunes (filles et garçons) de 14 ans non vaccinés. Selon l’âge et le vaccin utilisé, 2 ou 3 injections sont nécessaires. Le rattrapage est recommandé jusqu'à 19 ans. |
Vous avez une maladie chronique, un désordre immunologique ? Consultez les vaccins recommandés dans le paragraphe plus bas "Personnes à risques et leur entourage"
| Vaccins recommandés | Description |
|---|---|
| Grippe saisonnière | La vaccination contre la grippe saisonnière est recommandée chaque année aux personnes âgées de 65 ans et plus, aux personnes présentant des maladies chroniques, aux femmes enceintes, aux personnes obèses, et à certains professionnels, dont les professionnels de santé. |
| COVID-19 | Toute personne souhaitant se faire vacciner, même si elle ne fait pas partie de la cible prioritaire, peut recevoir une injection contre le Covid-19. |
Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite, Coqueluche OU Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite | Rappel à 25 ans Si le dernier rappel de Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite, Coqueluche date de moins de cinq ans. |
Méningites et septicémies à méningocoque (vaccination info service) Les infections invasives à méningocoque (page ARS) | Pour les adultes non vaccinés dans l’enfance ou l’adolescence, la vaccination est recommandée jusqu’à 24 ans inclus. |
| Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite | Rappel à 45 ans. |
Vous avez une maladie chronique, un désordre immunologique ? Consultez les vaccins recommandés dans le paragraphe plus bas "Personnes à risques et leur entourage"
| Vaccins recommandés | Description |
|---|---|
| COVID-19 | La vaccination contre le Covid-19 est recommandée chaque année, à l'automne, pour les personnes âgées de 65 ans et plus et les personnes à risque de forme grave de Covid-19. |
| Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite | Rappel à 65 ans, puis tous les dix ans. |
| Grippe saisonnière | Vaccination chaque année pour toutes les personnes âgées de 65 ans et plus. |
| Zona | En France, on observe 5 à 10 cas de zona pour 1000 personnes âgées de 60 ans et plus par an. Le vaccin est remboursé à 65% par l'Assurance Maladie. |
| Bronchiolites / infections à VRS | Les virus respiratoires syncitiaux (VRS) entrainent en France une augmentation des hospitalisations, et une augmentation des décès chez les personnes âgées fragiles, en particulier avec des maladies chroniques (particulièrement BPCO) ou cardiaques (particulièrement insuffisance cardiaque). |
| Pneumocoque | Depuis le 26 janvier 2025, la Haute Autorité de santé recommande de vacciner tous les adultes âgés de 65 ans et plus avec le vaccin PREVENAR 20. |
Vous avez une maladie chronique, un désordre immunologique ? Consultez les vaccins recommandés dans le paragraphe ci-dessous "Personnes à risques et leur entourage"
La vaccination par publics spécifiques
Êtes vous concerné ?
- Vous êtes traité par chimiothérapie ?
- Vous êtes greffé ?
- Vous avez un problème de rate ?
- Vous souffrez de maladies chroniques inflammatoires, de maladies rares ou de maladies auto-immunes et prenez un traitement ?
- Vous êtes diabétique ou avez une insuffisance d’organe ?
- Vous avez un traitement corticoïde au long cours ?
- Vous avez une infection VIH ?
Si vous êtes concerné, vous faites partie des patients à risque d’infection sévère. Votre maladie et vos traitements ne contre-indiquent absolument pas les vaccinations.
Comment vous protéger ?
Pensez à :
- la vaccination grippe, tous les ans ;
- la vaccination pneumocoque qui peut vous éviter des infections sévères, auxquelles vous êtes particulièrement sensible ;
- vérifier les autres vaccinations du calendrier vaccinal (tétanos, hépatite, HPV…).
Comment votre entourage peut vous protéger ?
En tant que patient immunodéprimé, vos proches peuvent aussi vous protéger ! Ils éviteront de vous transmettre des maladies contagieuses en étant vaccinés par :
- le vaccin grippe : chaque hiver, le plus tôt possible (vaccin disponible sans ordonnance) ;
- le vaccin rougeole : il est important que vos proches soient à jour de leur vaccination : toute personne née à compter de 1980 doit avoir reçu 2 doses de vaccins ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole) ;
- le vaccin varicelle : si vos proches n’ont pas eu la varicelle ou en cas de doute, parlez-en à un professionnel de santé, il pourra faire le point.
Les personnes immunodéprimées et/ou atteintes de maladie chronique font partie des personnes à risque d’infections sévères. Pourtant les études montrent que peu sont à jour dans leurs vaccinations, alors même qu’il existe des vaccins qui peuvent les protéger.
Téléchargez le dépliant
Consultez le site Vaccination Info service
Période de grossesse | Recommandations |
|---|---|
| Avant la grossesse |
|
| Pendant la grossesse |
|
| Après la grossesse |
Pour plus d’information, n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin, pharmacien ou sage-femme. |
| Grossesse et voyage | Evaluez avec votre médecin, en fonction du type de voyage et de la destination, ceux qui doivent être mis à jour et la nécessité de faire d'autres vaccins. |
En cas de voyage à l’étranger, il est vivement conseillé :
- d’être à jour des vaccins recommandés en France ;
- d’être protégé contre des maladies infectieuses qui circulent fortement dans la zone de destination.
En matière de vaccination, l’acteur principal et incontournable sera toujours le médecin traitant. Vous pouvez également demander conseil à votre infirmier, votre pharmacien ou votre sage-femme.
Mais il existe en complément de nombreuses structures jouant un rôle important, comme la Protection Maternelle et Infantile (PMI), les Services Communaux d’Hygiène et de Santé (SCHS), les Centres de Vaccinations Publiques, etc.
Pour la région Grand Est, vous trouverez dans l'annuaire ci-dessous les coordonnées des structures publiques qui complètent l’offre de vaccination assurée par les médecins :
- les centres et lieux de vaccination qui assurent gratuitement les vaccinations pour les vaccins obligatoires et certains vaccins recommandés.
- Les services universitaires de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS) qui vaccinent gratuitement les étudiants.
- les centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) des infections par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), les hépatites virales et les infections sexuellement transmissibles (IST).
- les centres de vaccination pour les voyageurs (prestations payantes).
Consultez l’annuaire des sites publics de vaccination en Grand Est :
- Parce qu'il est indispensable d’être à jour dans ses vaccinations tout au long de sa vie pour être protégé efficacement et durablement.
- Parce que dès les premiers mois et les premières années de la vie, nous sommes exposés à de multiples maladies desquelles la vaccination nous protège.
- Parce que les changements de comportement liés à l'adolescence et à l’âge adulte (sexualité, profession, vie en groupe) génèrent des risques nouveaux (hépatite B, infection par les papillomavirus humains, etc.).
- Des maladies qui sont devenues très rares en France continuent d’exister dans d’autres régions du monde, où les vaccinations sont insuffisantes. Si l’on arrêtait la vaccination en France, ces maladies reviendraient.
- Parce que nous sommes tous au contact de personnes fragiles : femmes enceintes, personnes âgées, personnes souffrant de pathologies chroniques, nourrissons. Certaines maladies, comme la coqueluche, la rubéole, ou encore la grippe saisonnière, sont préoccupantes quand elles touchent ces personnes fragiles.
- Parce que son bénéfice est double : la vaccination permet de se protéger mais aussi de protéger les autres, notamment les personnes les plus fragiles de son entourage. A ce titre, l’atteinte d’un taux de couverture vaccinale élevé constitue un véritable enjeu de santé publique.
