En France, les infections sexuellement transmissibles continuent de progresser et touchent particulièrement le 15-30 ans. Près de 6 000 personnes découvrent leur séropositivité chaque année.
Les IST les plus connues sont le VIH/Sida, les hépatites B et C, l’herpès, la blennorragie gonococcique, les chlamydioses, la syphilis et les papillomavirus.
Largement accessible, le préservatif est le moyen de prévention le plus répandu. Il reste la méthode de base pour se protéger et protéger les autres du VIH (virus de l'immunodéficience humaine) et des Infections sexuellement transmissibles (IST) et prévenir les grossesses non prévues.
Un préservatif remboursé
Depuis le 10 décembre 2018, sur prescription d’un médecin ou d’une sage-femme, un préservatif peut faire l’objet d’une prise en charge par l’Assurance maladie. Cette prise en charge concerne aussi bien les femmes que les hommes et est proposée en pharmacie en différents formats (boites de 6, 12 ou 24 préservatifs).
C’est une nouvelle étape en faveur de la prévention. En effet, les infections sexuellement transmissibles (IST) représentent un problème majeur de santé publique en France, notamment les principales IST : infection à VIH/Sida, hépatites virales B et C, syphilis, gonococcie, infections à chlamydia.
La lutte contre les IST se décline en effet autour d’une offre diversifiée de moyens de prévention, dans une approche globale de santé sexuelle: dépistage, traitement du VIH comme prévention (une charge virale indétectable signifie l’absence de risque de transmission), la prophylaxie pré exposition (PrEP) par toutes les personnes concernées, le traitement post-exposition (TPE), et le préservatif qui reste l’outil de base de la prévention.
Plus d’informations sur le site du ministère chargé de la santé.
Pour aller plus loin
Différentes personnes, différents besoins, différents modes de dépistage
Stress lié à l’attente des résultats, crainte d’être stigmatisé, difficulté à trouver du temps ou à obtenir un rendez-vous… Il y a plusieurs raisons qui peuvent faire repousser le dépistage. Heureusement, il existe plusieurs modes de dépistage pour répondre à toutes les situations.
Ces dernières années, l’offre de dépistage s’est développée. Il existe ainsi quatre façons de faire un test de dépistage VIH et/ou infections sexuellement transmissibles (IST) :
- le test dans un laboratoire d’analyses médicales : ce test est remboursé sur ordonnance d’un médecin qui peut également prescrire la réalisation du dépistage des autres IST.
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le test dans un CeGIDD (Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic du VIH, des hépatites et des IST) : ce test est gratuit, anonyme, sans rendez-vous. Ces centres peuvent proposer le dépistage des autres IST. Les CeGIDD en Grand Est.
ou accédez à leur localisation géographique grâce au site du COREVIH Grand Est.
- le TROD (Test Rapide d'Orientation Diagnostique) : proposé par les acteurs associatifs, ce test est gratuit, anonyme, permet d’avoir un résultat rapide et d’être accompagné par des chargés de prévention formés.
Vous trouverez ci-dessous les documents nécessaires pour effectuer une demande d’habilitation ou d’autorisation TROD VIH/VHC/VHB auprès de l’ARS Grand Est conformément à l’arrêté du 16 juin 2021
- l’autotest : en vente dans les pharmacies, il permet de faire le test soi-même et d’obtenir un résultat rapide, quand on veut, où l’on veut.
En savoir plus : le site du COREVIH Grand Est
Les traitements anti-rétroviraux sont utilisés pour réduire la transmission du VIH :
- Le Traitement Post-Exposition (TPE) est un traitement d’urgence préventif qui peut réduire fortement les risques de transmission du VIH/sida après une exposition au risque de transmission du virus.
- La Prophylaxie Pre-exposition (PrEP) s’intègre dans une stratégie de prévention diversifiée de la transmission du VIH par voie sexuelle qui permet de diminuer le risque de contracter le VIH au cours d’une période d’exposition à un risque de contamination.
- Le Traitement comme Prévention (TasP, i.e. Treatment as Prevention) permet, si le traitement pris pour le VIH est efficace et la charge virale plasmatique indétectable depuis au moins 6 mois, de réduire le risque de transmettre le virus à son partenaire.