Une part importante des collectivités vosgiennes (61%) exploite des captages d’eau qualifiée d’« agressive » pour l’alimentation en eau destinée à la consommation humaine de leurs abonnés.
Dans les années 80, le département des Vosges a été précurseur de la mise en place d'installations de traitement et compte aujourd'hui 230 stations de neutralisation.
En raison de l’arrêt de production du maërl des Glénans, principal produit employé pour neutraliser l’eau, la majorité de ces stations va nécessiter une réhabilitation pour permettre l'utilisation d'un produit de substitution et garantir la distribution d’une eau conforme aux exigences réglementaires.
L'étude conduite à l'échelle du département par l'ARS et la DDT vise à identifier les produits de remplacement les mieux adaptés à chaque type de station et à évaluer l’ampleur des travaux à réaliser.
Sur la base d'une typologie des stations de traitement réalisé en 2008, un échantillon de 23 installations a fait l'objet d'un diagnostic précis accompagné de test en conditions réelles de nouveaux produits de substitution sur 8 d'entre elles.
Le calcaire terrestre offre le meilleur compromis technico-économique pour substituer le maërl.
Une fiche synthétique individuelle décrivant les caractéristiques de la station, la proposition d’aménagement des installations, les travaux préconisés et les coûts estimés a été transmise aux services publics distributeurs d’eau.
Des aides attribuées par le Conseil Général des Vosges et l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse seront possibles pour permettre aux stations de se mettre en conformité.
Pour bénéficier de ces aides, il est impératif d’associer les financeurs en amont du projet de reconversion.