Bon usage du médicament : l’ARS Grand Est et l’ANSM posent les bases d’une collaboration renforcée

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Le 9 avril 2025, l’ARS Grand Est et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) se sont réunis pour une journée consacrée au bon usage des médicaments. Cette rencontre, riche en échanges, a été marquée par la signature d'une convention entre les deux institutions – une première du genre à l'échelle régionale.

Un partenariat pour répondre aux enjeux de santé publique

Cette convention marque une avancée majeure dans la coopération entre l’ARS Grand Est et l’ANSM sur des priorités communes en santé publique, comme : la pharmacovigilance, l’innovation thérapeutique et la gestion des tensions d’approvisionnement en médicaments. Ce partenariat permettra de renforcer les actions communes et de mieux répondre aux besoins spécifiques du territoire. 

Une journée d’échange pour mieux accompagner les patients

Organisée en amont du lancement de la nouvelle campagne nationale de l’ANSM, cette journée s’est tenue à la Maison des Adolescents de Nancy. Elle a rassemblé les équipes de l’ANSM, de l’ARS Grand Est et de nombreux professionnels de santé pour échanger autour d’un enjeu majeur : le bon usage du médicament, en particulier dans la prise en charge de l’anxiété chez les jeunes.
Ces échanges, autour d’une table ronde, ont permis de partager des expériences de terrain et de mettre en lumière les principaux défis rencontrés par les structures, notamment : 

  • la complexité des situations cliniques rencontrées, notamment liées à l’anxiété des jeunes,
  • les attentes sociétales croissantes en matière de réponse médicamenteuse,
  • les alternatives mises en œuvre localement, tel que le travail en réseau, la prévention et les approches non médicamenteuses. 

Un ancrage local pour une campagne nationale

Cette rencontre a également été l’occasion d’incarner localement la nouvelle campagne nationale de l’ANSM sur le bon usage des médicaments prescrits contre l’anxiété et l’insomnie. Lancée le 10 avril, elle vise à sensibiliser le grand public et les professionnels de santé aux risques liés à un usage prolongé des benzodiazépines, qui doivent être prescrits sur la durée la plus courte possible.
La campagne cible particulièrement les jeunes adultes de 18 à 25 ans, les seniors de plus de 65 ans et les professionnels de santé, avec un message clair : ces médicaments constituent une aide temporaire pour atténuer les symptômes, et non un traitement de l’anxiété ou de l’insomnie. 

Affiche 1 :
Les médicaments contre l’insomnie, c’est pour quelques nuits.
La lecture, c’est autant qu’on veut.
En cas de difficultés, consultez votre médecin.

Affiche 2 : 
Les médicaments contre l’anxiété, c’est pour une courte durée.
Voir ses potes, c’est non-stop.
En cas de difficultés, consultez votre médecin.

Affiche 3 :
Les médicaments contre l’anxiété, c’est pour une courte durée.
L’activité physique, c’est sans modération.
En cas de difficultés, consultez votre médecin.

Affiche 4 : 
Les médicaments contre l’insomnie, c’est pour quelques nuits.
La méditation, c’est sans modération.
En cas de difficultés, consultez votre médecin.

Les médicaments ne sont pas des produits ordinaires, ne les prenons pas à la légère.
lesmedicamentsetmoi.fr