PFAS : focus sur les situations locales

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Analyse eau

Le contrôle sanitaire de l'ensemble des réseaux de la région a été engagé début 2025 conformément à l'instruction de la Direction Générale de la Santé.

Les résultats des campagnes menées en 2023 et 2024 ont fait apparaître des dépassements de la valeur réglementaire (0,1 µg/L pour la somme de 20 PFAS) sur certains secteurs du Grand Est. Les collectivités concernées par la présence de PFAS dans l’eau distribuée ont été informées et accompagnées afin d’engager rapidement un plan d’action de retour à la conformité. Des expertises nationales sur les PFAS ont été sollicitées par la Direction Générale de la Santé (DGS). Le HCSP (Haut Conseil de la santé publique) a publié son avis en décembre 2024. Les travaux de l’ANSES  (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) sont toujours en cours. La DGS a actualisé son instruction aux ARS en février 2025.

Les situations de non-conformités confirmées à la limite de qualité de 0,1 μg/L doivent être traitées selon une approche proportionnée de l’action publique au regard du risque sanitaire. Compte tenu des travaux scientifiques en cours et des incertitudes, il est indispensable de réduire l’exposition des populations, et en particulier des plus sensibles (nourrissons jusqu'à 2 ans, femmes enceintes ou allaitantes, personnes immunodéprimées, etc.).

Les travaux de retour à la conformité doivent être menés dans les meilleurs délais afin de réduire dès que possible l’exposition des consommateurs aux PFAS.

Dans le cas de non-conformités persistantes, en fonction de la nature des PFAS en présence, des taux mesurés et de la date estimée de retour à la conformité, des restrictions de la consommation de l’eau pour l’ensemble de la population pourront être édictées par le préfet en lien avec l’ARS.

Les résultats de la campagne 2023 ont fait apparaître deux dépassements de la valeur réglementaire sur la commune de Vireux-Molhain. Les valeurs mesurées par l'ARS en distribution pour la somme des 20 PFAS étaient comprises entre 0,17 et 0,19 µg/l, soit juste au-dessus de la limite réglementaire de 0,10 µg/l. 

Mesures de gestion prises

L’ARS, en lien avec la personne responsable de la production et de la distribution d’eau (la Régie des Eaux de la Communauté de communes Ardenne Rives de Meuse), a mené des investigations complémentaires sur les différents puits alimentant la commune.

Dès l’obtention des résultats, les mesures ont été prises par Ardenne Rives de Meuse afin de diminuer la présence de ces molécules dans l’eau distribuée (arrêt d’un des puits). Les analyses récentes montrent un retour à la conformité pour la somme des 20 PFAS dans l’eau distribuée (0,01 µg/l). Des investigations complémentaires sont toujours en cours par la Régie afin de mieux connaître l’origine de cette pollution.

Ardenne Rives de Meuse a également réalisé une campagne d’analyses sur ses ressources afin d’avoir un état des lieux du risque de pollution aux PFAS sur son territoire. Des traces ont été retrouvées dans d’autres communes (Aubrives, Chooz, Ham-sur-Meuse, Revin, Vireux-Wallerand) mais toujours sous le seuil de 0,10 µg/l.

L’eau peut donc être consommée sans restriction.

En accord avec l’exploitant, sur les communes concernées par la présence de PFAS, un contrôle sanitaire renforcé est mis en œuvre par l’ARS afin de poursuivre le suivi et mieux connaître le comportement de ces nouvelles molécules recherchées.

Les résultats de la campagne 2023 ont fait apparaître un dépassement de la valeur réglementaire sur l’une des parties du réseau de distribution du syndicat des eaux de la région messine (SERM). La valeur mesurée par l'ARS en distribution (UDI 2) pour la somme des 20 PFAS était de 0,129 µg/L (prélèvement du 22/05/2023), soit juste au-dessus de la limite réglementaire de 0,10 µg/L. Néanmoins, un retour à la conformité de l’eau distribuée a été constaté dans les prélèvements de recontrôle effectués les 27 et 29 novembre 2023. Ils présentaient respectivement les valeurs suivantes : 0,094 µg/L et 0,051 µg/L (résultats conformes).

Par ailleurs un prélèvement effectué également en novembre 2023 en sortie de la station Saint Eloy (station qui alimente en partie le réseau de distribution de l’UDI 2) présentait une valeur 0,132 µg/L pour la somme des 20 PFAS. Cette ressource est donc la principale responsable du dépassement des exigences de qualité en distribution.

Mesures de gestion prises

L’ARS, en lien avec la personne responsable de la production et de la distribution d’eau (le SERM) et le délégataire du syndicat (VEOLIA), a réalisé des analyses complémentaires sur les différentes ressources dont celles alimentant la partie du réseau dont l’eau distribuée était non conforme.

En décembre 2023, dès l’obtention des résultats de recontrôle en novembre 2023, les mesures ont été prises par le SERM et VEOLIA afin de diminuer la présence de ces molécules dans l’eau distribuée : arrêt de l’exploitation de la ressource polluée. Les analyses récentes démontrent bien la conformité pour la somme des 20 PFAS dans l’eau distribuée (dernier prélèvement effectué en avril 2024 : 0,0186 µg/L).

L’eau distribuée par le SERM peut donc être consommée sans restriction.

En accord avec le SERM et VEOLIA, un contrôle sanitaire renforcé est mis en œuvre par l’ARS afin de poursuivre le suivi et mieux connaître le comportement de ces nouvelles molécules recherchées. Ce suivi est complémentaire aux analyses réalisées par VEOLIA dans le cadre de son autosurveillance.

Des investigations complémentaires sont toujours en cours par le SERM et VEOLIA afin de connaître l’origine de cette pollution.

VEOLIA teste 2 nouveaux types de traitement vis-à-vis des PFAS. Le traitement retenu pourra être mis en place sur l’usine de potabilisation de Saint Eloy et ainsi permettre la reexploitation de cette ressource sans risque de non-conformité.

VEOLIA a réalisé une campagne d’analyses sur l’ensemble des collectivités qu’elle gère en Moselle afin d’avoir un état des lieux du risque de pollution aux PFAS sur son territoire. Des traces ont été retrouvées dans certains prélèvements mais toujours sous le seuil réglementaire de 0,10 µg/L.

Le SERM a organisé une conférence de presse à son initiative le 19 avril 2024 sur ce sujet afin d’informer largement la population.

Les résultats de la campagne 2023 ont fait apparaître des dépassements de la valeur réglementaire sur plusieurs communes du secteur de Saint-Louis. Les valeurs mesurées par l'ARS en distribution pour la somme des 20 PFAS sont comprises entre 0,1 et 0,43 µg/l. 

Mesures de gestion prises

Un comité de pilotage a été constitué autour du sous-préfet de Mulhouse et l’ARS a demandé à la collectivité et au responsable de la production et de la distribution d’eau de prendre les mesures nécessaires pour rétablir au plus vite la qualité de l’eau :

  • Un suivi renforcé a été mis en place en collaboration avec Veolia, le délégataire de service public de l’agglomération, et Saint-Louis Agglomération (SLA), pour que soient effectuées des investigations complémentaires sur les différentes ressources et réseaux concernés.
  • Des premières mesures ont été prises rapidement afin d’utiliser les meilleures ressources disponibles et de réduire significativement la présence de ces molécules dans l’eau distribuée.
  • L’ARS diligente régulièrement des analyses pour évaluer l’efficacité du plan d’action de la collectivité.

Veolia a informé les consommateurs sur les démarches entreprises et recherche une solution technique pérenne adaptée.

Toutefois, depuis fin 2023, les nombreuses actions entreprises par la collectivité et son délégataire n’ont pas permis de rétablir la conformité de l’eau. Les analyses de la qualité de l’eau démontrent la présence de divers PFAS. La somme de ces PFAS est supérieure à la limite réglementaire depuis près de 2 ans, et les travaux envisagés pour rétablir la conformité ne seront effectifs qu’à l’horizon 2027.

L’origine de la pollution est identifiée, des actions de remédiation environnementale sont en cours. Leurs effets sur la qualité de l’eau de la nappe prendront plusieurs années. 

Dans ces conditions, et comme le recommandent le HCSP et la DGS, il est nécessaire de protéger les consommateurs sensibles en limitant leur exposition.

Ainsi, dans l’attente des travaux effectifs et du rétablissement de la qualité de l’eau, le préfet du Haut-Rhin, en lien étroit avec l’ARS Grand Est, Saint-Louis Agglomération et son délégataire Veolia, a pris, par arrêté du 25 avril 2025, une mesure de précaution sanitaire : la consommation de l’eau du robinet à des fins de boisson et de préparation des biberons est désormais interdite pour les personnes sensibles habitant dans 11 communes de Saint-Louis Agglomération (Bartenheim, Blotzheim, Buschwiller, Hégenheim, Hésingue, Huningue, Kembs, Neuwiller, Rosenau, Saint-Louis, Village-Neuf). L’arrêté est entré en vigueur le 5 mai 2025.

En l’état actuel des connaissances scientifiques, tous les autres usages (cuisson des aliments, nettoyage des fruits et légumes, hygiène corporelle, lavage de dents, sanitaires, arrosage, usage des piscines...) restent autorisés.

Par arrêté du 8 septembre 2025, le Préfet du Haut-Rhin a levé l’interdiction de consommation d’eau du robinet à des fins de boissons pour les personnes sensibles des communes de Bartenheim, Hésingue (hors ZI du Liesbach), Kembs et Rosenau. Cette décision fait suite à la mise en place, par Saint-Louis Agglomération et son délégataire Veolia, d’unités mobiles de traitement (UMT) sur les puits situés à Bartenheim et Hésingue, qui alimentent en eau potable ces 4 communes.

Les travaux se poursuivent sur le site de captage situé à Saint-Louis pour une mise en service avant la fin de l’année 2025.

Les restrictions de consommation d’eau du robinet pour les personnes sensibles sont ainsi maintenues sur les communes de Blotzheim, Buschwiller, Hégenheim, Hésingue (ZI du Liesbach), Huningue, Neuwiller, Saint-Louis et Village-Neuf.

Pour en savoir plus : 

Les résultats du contrôle sanitaire font apparaître des dépassements de la valeur réglementaire sur plusieurs communes du secteur du nord meusien. Les concentrations mesurées pour la somme des 20 PFAS varient de 0,25 à 2,5 µg/l, au-delà de la limite de qualité fixée à 0,1 µg/l. Parmi les 20 PFAS analysés, l’un des 4 principaux PFAS faisant l’objet d’une attention particulière, est majoritairement présent.

Mesures de gestion prises

Conformément aux recommandations du Haut Conseil de la Santé publique (décembre 2024) et à l’instruction ministérielle de février 2025, et afin de limiter l’exposition des populations, le préfet de la Meuse, sur proposition de l’ARS Grand Est et en concertation avec les communes concernées, a pris un arrêté préfectoral en date du 3 juillet 2025. 

Cet arrêté interdit l’utilisation de l’eau du robinet pour boire ou préparer les biberons dans 4 communes du département.

Les autres usages de l’eau (cuisson des aliments, hygiène corporelle, lavage, arrosage, etc.) restent autorisés.

Les communes concernées sont : JUVIGNY-SUR-LOISON, LOUPPY-SUR-LOISON, HAN-LES-JUVIGNY et REMOIVILLE.

La présence de PFAS pourrait être liée à l’épandage de boues papetières utilisées comme amendement agricole sur des parcelles situées à proximité de captages d’eau potable. Des investigations complémentaires sont en cours pour mieux comprendre l’origine de la pollution.

Dès que les résultats des nouvelles campagnes d’analyses menées localement ont été confirmés, les élus des communes concernées en ont été informés.

Un comité de suivi et de gestion des situations a été constitué autour du sous-préfet de Verdun. Les communes concernées sont invitées à établir puis présenter un plan d’actions permettant de rendre de nouveau l’eau conforme aux normes en vigueur, dans les meilleurs délais.

La mise en conformité durable de l’eau distribuée par ces communes va nécessiter des mesures curatives : une étude visant à identifier la solution la plus pertinente va être conduite par les collectivités concernées.

Pour en savoir plus : 

Des analyses menées par l’ARS Grand Est ont mis en évidence des dépassements de la valeur réglementaire pour les PFAS dans l’eau potable de plusieurs communes situées dans les secteurs de Sedan et de Vouziers.

Les concentrations mesurées pour la somme des 20 PFAS varient de 0,25 à 2,7 µg/l, au-delà de la limite de qualité fixée à 0,1 µg/l.

Mesures de gestion prises

Conformément aux recommandations du Haut Conseil de la Santé publique (décembre 2024) et à l’instruction ministérielle de février 2025, et afin de limiter l’exposition des populations, le préfet des Ardennes, sur proposition de l’ARS Grand Est et en concertation avec les communes concernées, a pris un arrêté préfectoral en date du 04 juillet 2025. 

Cet arrêté interdit l’utilisation de l’eau du robinet pour boire ou préparer les biberons dans 12 communes du département.

Les autres usages de l’eau (cuisson des aliments, hygiène corporelle, lavage, arrosage, etc.) restent autorisés.

Les communes concernées sont : VILLY, MALANDRY, BLAGNY, LINAY, HARAUCOURT, BAYONVILLE, BEFFU-ET-LE-MORTHOMME, LANDRES-ET-SAINT-GEORGES, THENORGUES, IMECOURT, VERPEL et le hameau de SIVRY (BUZANCY). 

La présence de PFAS pourrait être liée à l’épandage de boues papetières utilisées comme amendement agricole sur des parcelles situées à proximité de captages d’eau potable. Des investigations complémentaires sont en cours pour mieux comprendre l’origine de la pollution.

Les élus des communes concernées ont été informés dès la confirmation des résultats des nouvelles campagnes d’analyses menées localement.

Un comité de suivi et de gestion des situations a été constitué autour du Préfet des Ardennes. Les communes concernées sont invitées à établir puis présenter un plan d’actions permettant de rendre de nouveau l’eau conforme aux normes en vigueur, dans les meilleurs délais. 

La remise en conformité durable de l’eau distribuée dans ces communes nécessitera la mise en œuvre de solutions correctives. Une étude sera conduite par les collectivités concernées afin d’identifier la solution la plus adaptée.

Pour en savoir plus :       


 

Des analyses de contrôle sanitaire de l’eau potable ont révélé, à la mi-juillet 2025, la présence importante de substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) dans le réseau public d’eau des deux communes, à des concentrations dépassant la limite réglementaire européenne de 0,1 microgramme par litre pour la somme de 20 PFAS. Afin de confirmer ces résultats et de mieux caractériser la situation, des analyses complémentaires ont été menées sur plusieurs semaines par les communes et la communauté d’agglomération, en étroite coordination avec l’ARS Grand Est.

Mesures de gestion prises

Conformément aux recommandations du Haut Conseil de la santé publique (décembre 2024) et à l’instruction ministérielle de février 2025, des mesures de précaution ont été prises afin de limiter l’exposition des habitants aux PFAS dans les communes concernées.

  • Aux Arrentès-de-Corcieux, les concentrations mesurées dans l’eau potable sont nettement supérieures à la limite réglementaire européenne (0,1 µg/L pour la somme de 20 PFAS). Sur proposition de l’ARS Grand Est, et en coordination avec la commune et la communauté d’agglomération de Saint-Dié-des-Vosges, la préfète des Vosges a pris un arrêté préfectoral le 14 octobre 2025 interdisant l’usage de l’eau du robinet à des fins de boisson et de préparation des biberons pour l’ensemble des habitants. 

    Une distribution d’eau embouteillée sera mise en place, à raison d’une bouteille par jour et par personne, afin de répondre aux besoins quotidiens des habitants. Les modalités pratiques sont précisées en mairie d’Arrentès-de-Corcieux.

  • À Tendon, pour les abonnés du réseau des sources « Levés Hauts », les concentrations sont légèrement supérieures à la limite réglementaire. Par mesure de précaution, la préfète des Vosges, sur proposition de l’ARS Grand Est et en coordination avec la commune et le Syndicat intercommunal des Eaux de Faucompierre Tendon Xamontarupt, a pris un arrêté le 20 octobre 2025 interdisant l’usage de l’eau du robinet à des fins de boisson et de préparation des biberons uniquement pour les personnes sensibles : femmes enceintes, femmes allaitantes, nourrissons, jeunes enfants et personnes immunodéprimées. Une distribution d’eau en bouteille est mise en place, à raison d’une bouteille par jour et par personne. Les habitants peuvent se renseigner en mairie ou auprès du Syndicat Intercommunal des Eaux de Faucompierre Tendon Xamontarupt.

Les usagers concernés sont invités à :

  • ne pas boire l’eau du robinet ni l’utiliser pour la préparation des biberons,
  • ne pas utiliser les dispositifs de filtration domestique (carafes, filtres sur robinet), dont l’efficacité sur les PFAS n’est pas démontrée.

En revanche, tous les autres usages de l’eau (cuisson, lavage des fruits et légumes, hygiène, arrosage, piscines, sanitaires, etc.) restent autorisés en l’état actuel des connaissances scientifiques.

Et pour les ressources d’eau privées ?

Les puits, sources ou forages privés ne sont pas soumis au contrôle sanitaire de l’ARS. Leur qualité relève de la responsabilité des propriétaires. Il est recommandé de faire analyser l’eau avant toute consommation, notamment pour vérifier l’absence de PFAS.

La recherche de solutions pérennes pour rétablir la conformité de l’eau du réseau public

Aux termes de l’arrêté préfectoral, un plan d’actions pour rétablir la conformité de l’eau aux normes en vigueur doit être produit, s’appuyant notamment sur la réalisation d’une étude sur le réseau d’eau potable d’Arrentès-de-Corcieux. Cette étude sera engagée dans les meilleurs délais par la Communauté d’agglomération de Saint-Dié-des-Vosges. L’Agence de l’eau Rhin-Meuse apporte tout son concours aux collectivités territoriales dans ces démarches. 

Les habitants des deux communes seront tenus informés de l’évolution de la situation par des points réguliers.

Pour en savoir plus : 

Dans le cadre du contrôle sanitaire régulier de l’eau potable, l'ARS Grand Est a réalisé des prélèvements entre fin août et mi-septembre 2025 sur le réseau exploité par la Régie de l’eau de l’Eurométropole de Metz. Ces analyses ont montré la présence de PFAS dans l’eau provenant du site de production de Maison Rouge, qui alimente les communes de Montigny-lès-Metz, Marly, Augny et certains quartiers de Moulins-lès-Metz (Saint-Pierre, Trois Haies et Tournebride). 

Le taux relevé (0,17 µg/l) dépasse la limite de qualité fixée à 0,10 µg/l. 

Les autres réseaux de la Régie restent conformes et ne présentent pas de dépassement.

Une phase de caractérisation est en cours, avec la réalisation de nouvelles analyses pour confirmer ces premiers résultats et mieux comprendre la situation.

Grâce à l’approvisionnement en eau au syndicat voisin du SIEGVO, la zone potentiellement concernée a déjà pu être restreinte à Montigny Haut, Augny Village et Marly.

Des mesures de gestion pourront être prises par les autorités sanitaires dès la fin de la phase de caractérisation et si la situation l’exige.

Un plan d’actions engagé pour un retour rapide à la conformité

La Régie de l’eau met d’ores et déjà en place un plan d’actions pour retrouver dans les meilleurs délais une eau conforme : 

  • Suivre étroitement la qualité de l’eau, avec des prélèvements tous les 15 jours sur la ressource concernée et chaque semaine par l’ARS sur les réseaux de distribution des communes concernées ; objectif : disposer de données fiables en vue de comprendre l’évolution et pouvoir appréhender l’origine ;
  • Continuer à travailler avec les gestionnaires d’eau potable voisins (SIEGVO, Syndicat des Eaux de la Région Messine) pour créer des interconnexions entre réseaux de distribution et garantir un approvisionnement en eau conforme ;
  • Prendre toute disposition en vue de la reconquête de la qualité de la ressource en eau du site de Maison Rouge. 

Ces actions sont menées en étroite collaboration coordination avec les services de l’État et l’ensemble des services de la Métropole de Metz. L’objectif est un retour à la conformité avant la fin de l’année 2025.

Les habitants seront informés par la Régie en toute transparence de l’évolution de la situation.