Ce diagnostic, s'articulant sur une stratégie de recueil de données quantitatives et qualitatives, s’appuie fortement sur le principe d'un diagnostic partagé. Ainsi la forte prévalence des comportements addictifs en Meuse, déjà constaté lors d'un précédent diagnostic en 2011, est-elle confirmée.
Les données de soins de santé font apparaître une mortalité liée aux consommations de tabac et d’alcool comparable entre la Meuse et le Grand Est, mais une mortalité par surdose plus importante (2,2 surdoses pour 100 000 habitants en Meuse vs 1,2 en Grand Est vs 0,7 en France métropolitaine). De même, le nombre d’hospitalisations en psychiatrie liées aux consommations de substances psychoactives est deux fois plus élevé en Meuse (228,2 vs 113 séjours pour la France métropolitaine pour 100 000 habitants), principalement expliqué par les hospitalisations liées à l’usage d’alcool et d’opiacés.