L’adaptation de l’accueil lors d’une entrée en urgence fait l’objet de nombreux projets dans le secteur médico-social pour mieux s’organiser avec les services des établissements de santé ou permettre leur accueil direct dans le service adapté à la pathologie source de l'hospitalisation.
Ces outils ont été élaborés dans le cadre de l'application de la charte Romain Jacob signée par l'ARS et de nombreux partenaires. Le groupe de travail animé par l’ARS a cherché à rassembler les outils existants et/ou les bonnes idées, les bonnes pratiques pour répondre aux actions pointées comme prioritaires.
Favoriser la concertation entre les établissements de santé, les professionnels libéraux et les établissements médico-sociaux pour s'acculturer au handicap, partager les bonnes pratiques et expériences
Les bonnes idées
- Mettre en place des consultations dédiées pour faciliter l'accès aux soins hospitaliers : les professionnels viennent à l'usager.
- Utiliser le principe du "patient traceur" développé par la Haute Autorité de Santé (HAS) qui analyse de façon rétrospective la prise en charge d’un patient depuis son entrée à l’hôpital jusqu’à sa sortie, pour parfaire les organisations.
- Organiser avec d'autres établissements de santé ou établissements médico-sociaux des temps d'échanges : une demi-journée spécifique consacrée à une thématique donnée, en associant des personnes en situation de handicap.
Les bonnes idées
- Engager des réflexions avec le réseau régional des urgences : www.resurca.com
- Identifier des consultations dédiées au handicap au sein de plusieurs établissements de santé
Les outils
-Annuaire des EMS/FEHAP
- Annuaire des EMS/FHF
-Annuaire du CREAI Champagne-Lorraine-Alsace
-Annuaire sanitaire et social/handicap
Les bonnes idées
- Préparer les personnes en situation de handicap à des soins dentaires par exemple en simulant la consultation
- Partager les bonnes pratiques entre professionnels et organiser des retours d'expériences
Les outils
- Outils facilitant l'accès aux soins de Coactis santé/santéBD
- Exemples d'échelles d'évaluation de la douleur : 1, 2 et 3